Bienque le code du travail ne contienne pas de disposition spécifique relative au risque routier, il doit servir de levier à une démarche d’évaluation de ce risque, en application des principes généraux de prévention, notamment énoncés aux articles L. 4121-1 à L. 4121-3 du code du travail. À la suite de cette évaluation, l’employeur doit mettre en œuvre les actions de
L’association Prévention routière va reprendre ses activités auprès des écoliers vierzonnais, dans le cadre de l’éducation à la sécurité routière. Après deux ans d’arrêt, nous allons relancer le challenge à destination des classes de CE2-CM1, CM1 et CM1-CM2 à Vierzon, autour de la thématique Savoir rouler à vélo », explique Patrick Angel, délégué départemental de l’association. Dans le cadre du programme national Savoir rouler à vélo Vingt-huit classes, soit près de 600 écoliers, vont participer à cet événement. Ce challenge, qui se prépare activement, s’inscrit dans le programme national Savoir rouler à vélo. Au même titre que le programme Savoir nager, les enfants doivent savoir rouler à vélo avant d’entrer en 6e », indique Patrick Angel. premium Les missions des motards de la gendarmerie du Cher ne se limitent pas aux contrôles routiers Le challenge va démarrer en mars et se poursuivre jusqu’en mai. Des cours théoriques seront, en amont, assurés par les professeurs des écoles. Ensuite, les bénévoles de la Prévention routière animeront la partie pratique à vélo sur leur site, au centre associatif Paul-Langevin. Les bénévoles et un policier national ou municipal accompagneront les enseignants en organisant, à leurs côtés, une journée d’éducation routière à vélo », ajoute le délégué départemental de l’association. Les intervenants évalueront aussi le comportement de chacune des classes au niveau du civisme, de la politesse, du respect des consignes, de l’attention, de la bienveillance et de la participation. Des ateliers autour des éléments de sécurité, de maniabilité et de circulation, mais aussi des questionnaires, seront proposés aux élèves. Nous possédons tout le matériel nécessaire vélos, casques, etc.. Et nous allons utiliser la piste d’éducation routière qui a été complètement refaite par la ville de Vierzon, avec qui nous avons un partenariat qui fonctionne très bien », souligne Patrick Angel. premium Flashé à 193 km/h au lieu de 90 à hauteur de Saint-Palais "un petit moment d'égarement", selon le jeune conducteur À l’issue du challenge, toutes les classes participantes seront récompensées. Les bénévoles de la Prévention routière se rendront dans chaque établissement pour la remise des prix à la classe et du certificat de participation nominatif. Les intervenants évalueront aussi le comportement de chacune des classes au niveau du civisme, de la politesse, du respect des consignes, de l’attention, de la bienveillance et de la participation. À l’issue des interventions, une classe recevra le prix du Civisme de la Prévention routière lors d’une remise officielle par le maire et les partenaires », détaille Patrick Angel. Des actions aussi pour les entreprises et les seniors La prévention et l’éducation à la sécurité routière sont importantes. Et nous proposons des actions à tous les publics. Il n’y a pas que les enfants, même s’ils sont prioritaires. Nous travaillons aussi avec des entreprises pour sensibiliser les salariés sur les thèmes du téléphone, de l’alcool, de la drogue, mais aussi avec les seniors au travers des centres communaux d’action sociale et clubs du troisième âge. Nous sommes ouverts à toutes les propositions, il suffit de nous solliciter », précise le délégué départemental. Des ateliers sont organisés avec des supports pédagogiques et des outils de simulation comme la voiture tonneau, le testochoc ou les lunettes d’alcoolémie. D’autres actions de sensibilisation, destinées au grand public, sont aussi mises en place. Le 6 mars, nous proposerons un parcours de maniabilité à vélo dans le cadre des animations autour du Paris-Nice. Et nous installerons une piste d’éducation à la sécurité routière à la prochaine foire-exposition de Vierzon. La Prévention routière est essentielle notre objectif est toujours de faire baisser l’accidentologie par tous les moyens », souligne Patrick Angel. Pratique. Renseignements auprès de Patrick Angel, au ou comite18 ; site internet Yassine Azoug
Seulementdeux entreprises sur dix se sont donc investies dans la prévention routière. Et pour celles ayant mis en place des actions de prévention, elles sont limitées dans leur implication. Généralement, il s’agit de
Mettre en place un plan de prévention des risques routiers en entreprise Le premier risque professionnel est la manutention, il représente 51 % des arrêts de travail. La première cause de mortalité en entreprise est le risque routier, il est responsable de 44% des décès en milieu professionnel. Ces chiffres démontrent l’importance d’une prévention des risques obligatoire en entreprise, cela passe souvent par un plan de prévention, un chantier devenu aujourd’hui incontournable. Un plan de prévention est composé d’étapes indispensables pour atteindre les objectifs de baisse des sinistres. La prévention des risques est un sujet qui doit mobiliser l’ensemble d’une structure, c’est un véritable projet commun. Un plan de prévention doit être défini et organisé dans le temps, il doit aussi être vérifié ou audité afin de permettre la régulation des dispositifs mis en place. Ce projet nécessite une communication interne claire et des actions de prévention régulières. Plan d’action prévention des risques Quelle démarche ? Lors de sa mise en place, travailler en mode projet permettra de déterminer des objectifs, décider des moyens et définir les résultats de votre plan de prévention. Tenir un calendrier à jour et travailler par étapes tout en gardant la vision globale de la structure, permettra un meilleur résultat de votre démarche de prévention. Savez-vous combien d’accidents du trajet votre entreprise a connu lors de ces dernières cinq année ? Si votre réponse est Vanberg Prévention vous guide dans la mise en place de votre plan de prévention. Les trajets domicile/travail ou les déplacements lors de missions professionnelles sont une exposition forte aux risques routier. Identifier tous les risques et assurer la sécurité et la santé au travail Le cadre règlementaire place l’employeur comme responsable légal et se doit d’assurer la santé et la sécurité de ses salariés, le code du travail article L-412-1 lui impose également de prendre les mesures nécessaires pour les protéger. L’employeur à un devoir de résultat. Un travail d’observation et d’analyse est impératif en amont du projet, le document unique d’évaluation des risques doit présenter un état des lieux de l’environnement technique et matériel mais aussi des moyens de prévention existants, sans oublier les risques psychosociaux. Cela implique la nécessité d’établir une liste de risques professionnels prévisibles et de les classer selon deux critères, la fréquence et la gravité, pour ainsi mesurer la vulnérabilité d’un poste. Ainsi, les accidents du travail et les maladies professionnelles seront identifiés par les membres du CHSCT comité d’hygiène de sécurité et des conditions de travail pour la mise en place d’un plan de prévention. Quels acteurs choisir pour la mise en place du plan d’action ? Définir les acteurs internes et d’éventuelles entreprises externes, est une étape importante les rôles, les responsabilités et obligations de chacun sont à notifier. L’encadrement et la direction doivent être un support transversal important et accompagner pleinement le projet pour la mise à disposition de moyens mais aussi pour favoriser la mise en place auprès des équipes. Si les ressources internes ne sont pas suffisantes, les entreprises peuvent se faire aider dans la mise en place de votre politique de prévention. Un accompagnement par la CARSAT Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé au Travail, les ARACT Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail, ou les comités régionaux de l’OPPBTP Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics peut s’avérer très utile dans cette prévention des risques. Prévention des risques Mise en place d’une prise de conscience collective Prévenir les risques au quotidien est sans relâche. Tout le personnel est convié à contribuer au plan de prévention, pour se faire il est primordial d’analyser chaque incident et de définir la vulnérabilité des différents acteurs afin prévoir un retour d’expérience des protagonistes pour faire évoluer les pratiques. Etablir une communication interne visible et claire est également indispensable pour favoriser la compréhension et la mise en application des règles de sécurité. Une lecture quotidienne des conduites préventives construit la politique sécurité de l’entreprise. Faire place à la formation et à la sensibilisation dans votre plan de prévention Les formations professionnelles en sécurité routière et la réalisation des journées sécurités sont aussi des leviers extrêmement efficaces pour gagner en compétences. Grâce à des équipes de professionnels spécialisés dans la maîtrise des risques, la formation professionnelle a pour mission de donner du sens aux pratiques et de promouvoir les conduites préventives afin de réduire la vulnérabilité de vos collaborateurs les plus exposés aux risques. Aujourd’hui de nombreux centres de formation apportent une vision nouvelle pour sensibiliser aux risques routiers et, disposent de moyens innovants et ludiques pour favoriser l’adhésion dans votre entreprise. Et vous, quels sont les engagements pris dans votre entreprise ? Focus sur le premier risque en entreprise, le risque routier Dans un premier temps, évaluez vos risques routiers ! Le premier objectif pour l’employeur est d’évaluer les risques routiers au sein de son entreprise dans le cadre de son obligation générale de sécurité. Les résultats toute évaluation des risques doivent être transcrits dans le document unique. Voici les étapes de votre évaluation des risques routiers Faire un état des lieux des déplacements de vos collaborateurs durée moyenne, missions, type de routes… Analyser l’organisation des déplacements qui, quand, pourquoi ? et comment ? En imposant l’usage du port de la ceinture et en interdisant l’usage du téléphone au volant Identifier les profils à risques cyclistes, conducteurs de véhicules utilitaires, poids lourd, identifiez le risque piétons sur votre site… Définir une cartographie globale des déplacements pour une vision globale Analyser les l’évitabilité des accidents, répertorier, identifier les causes, repérer les facteurs de risques… Pour dresser une analyse la plus complète possible, il est nécessaire de sensibiliser, associer et impliquer tous les salariés concernés, notamment dans les étapes initiales de la démarche, l’état des lieux et l’analyse des déplacements planification, organisation. Vanberg Prévention vous propose une évaluation de départ pour mieux identifier les besoins en formation de vos collaborateurs. Définissez votre plan d’actions pour réduire les risques routiers Grâce au document unique et les risques identifiés, un plan d’actions peut être mené Déplacements organisez en amont, limitez le nombre de km effectués, notamment lorsque la route est enneigée et glissante. Parc de véhicule choix de véhicules définir son niveau d’exigence écologique, vérifiez l’état, favorisez un bon entretien des véhicules… Communication interne et une politique sécurité mettez en place des protocoles et des procédures, favorisez la conduite économique. Niveau de compétences Formez vos collaborateurs, organisez des journées de sensibilisations aux risques routiers Vanberg prévention vous accompagne dans la prévention des risques professionnels. Vanberg Prévention dispense des formations et du conseil en entreprise pour vous aider à mieux apréhender les différents risques routiers auxquels votre entreprise doit faire face. Découvrez nos autres conseils en sécurité routière Nathalie Tournier Vivre prudemment, sans prendre de risques, c’est risquer de ne pas vivre. » Je partage volontiers cette philosophie mais sur la route c’est tout le contraire r ... > Mon profil et mes autres articles
pourréaliser une démarche de prévention du risque routier au sein de son établissement. L’analyse des constats porte sur la période du au comptant sinistres analysés. L’analyse porte sur les risques routiers : - En circulation - Lors d’une manœuvre. De cette analyse, il est constaté que x accidents ont été déclarés. Nous constatons une augmentation par rapport à l’année
Chantiers d’été réservé aux abonnés Les panneaux d’interdiction d’accès au-delà d’un certain poids concernent le PTAC et le PTRA. Ce dernier est souvent limitant. © New HollandMoisson, pressage et ramassage de la paille sont des chantiers à haut risque, en particulier sur la route. Voici un rappel de certaines règles pas toujours bien maîtrisées, qui peuvent provoquer des accidents et coûter cher lors d’un contrôle. Chaque année, un pic d’accidents liés aux engins agricoles survient pendant l’été. Recrudescence de la circulation dans les zones touristiques, conduite d’engins par des chauffeurs novices et besoin de se dépêcher pour suivre le rythme des bennes et des plateaux à paille forment un cocktail détonnant qui peut se terminer de façon tragique. Une formation dispensée par les CRS chargés de l’opération 10 de conduite agricole » voir l’encadré nous donne l’occasion de faire le point sur certaines règles indispensables pour circuler en sécurité et dans le respect du code de la la route, l’essieu arrière des chargeurs télescopiques doit être verrouillé avec les roues parfaitement alignées. © C. Le GallVitesses et comportementC’est le point le mieux maîtrisé par les agriculteurs mais il est toujours utile de le rappeler la vitesse maximale du convoi est celle de son élément le plus lent. Si la remorque porte le macaron 25 km/h, il est interdit de dépasser cette vitesse. De même, la vitesse des tracteurs sur la route en France est limitée à 40 km/h, même si le véhicule est homologué pour 50 km/h. Il est uniquement autorisé de circuler à 50 km/h lorsque le tracteur est à vide, sans attelage, ce qui est rarement le cas lors de la moisson. Mais adapter son allure ne suffit pas. En effet, 19 % des accidents mortels avec un véhicule agricole surviennent lorsqu’il tourne à gauche, précise un CRS. La pratique courante est de se déporter au centre de la route avant de tourner, pour bien signifier l’intention aux usagers qui nous suivent. C’est louable mais c’est dangereux car on gêne ceux qui arrivent en face, ce qui est verbalisable. La bonne démarche c’est regarder dans le rétroviseur, mettre son clignotant puis tourner ». Si la présence des gyrophares est bien respectée, l’obligation de rouler avec les feux de croisement codes dès que la largeur dépasse 2,55 m n’est pas connue des agriculteurs. Les feux de signature lumineuse », qui apparaissent sur certains tracteurs récents, ne remplacent pas les une règle peu connue, mais il est obligatoire de rouler avec les feux de croisement dès que la largeur du convoi dépasse 2,55 mètres. © Cédric Faimali/GFARespecter les chargesLa grande majorité des agriculteurs roule avec des ensembles en surpoids, qui dépassent les limites autorisées de plusieurs tonnes. Les CRS rappellent que la surcharge est une infraction qui peut engendrer une amende de 3 000 euros. Pour être en règle, il faut récupérer différentes informations sur la carte grise ou la plaque d’homologation du tracteur et de la remorque. Le PV, ou poids à vide, indique le poids de l’engin sans charge. Le PTAC est le Poids Total Autorisé en Charge, c’est à dire le poids total de l’engin avec son chargement. Pour connaitre la quantité de matière qu’il est possible de charger dans la remorque, il faut calculer la charge utile, en soustrayant le PTAC du PV. Vous pourrez ainsi vous rendre compte que cette charge utile est souvent beaucoup plus faible que ce que le volume de la caisse laisse croire. Mais les contraintes ne s’arrêtent pas là . En effet, la carte grise de l’automoteur indique aussi le PTRA poids total roulant autorisé. Il s’agit de la limite de poids que ne doit pas dépasser le tracteur avec son attelage et leurs chargements respectifs. Contrairement au PTAC qui est défini par le constructeur, le PTRA est fixé par la Dreal. En plus de respecter les PTAC de chaque engin de l’attelage, votre convoi doit donc respecter le PTRA du tracteur. Ainsi, lorsque vous rencontrez un panneau d’interdiction aux véhicules de plus de 20 tonnes, cela signifie que vous ne pouvez vous engager sur la route que si le PTAC et le PTRA sont inférieurs à ce poids, ce qui est rarement le cas pour le PTRA en panneau d’interdiction aux véhicules de transport de marchandises s’applique aux utilitaires de la ferme si leur carte grise porte cette mention. © Jean-Michel NossantAttention aux utilitairesLe panneau représentant un camion dans un cercle rouge est souvent interprété comme une interdiction à la circulation de poids lourds. Ce n’est pas le cas, c’est un panneau d’interdiction aux véhicules affectés au transport de marchandises, précisent les CRS. Les véhicules agricoles, même les remorques chargées de céréales, ne sont pas concernés. En revanche, les véhicules utilitaires de type Kangoo ou C15, s’ils portent cette mention sur leur carte grise, sont visés par l’interdiction ». Comme la plupart des véhicules d’exploitation sont dans cette configuration commerciale, ils sont en infraction dès qu’ils empruntent une voie frappée de ce panneau, ce qui peut poser des problèmes lorsqu’ils sont utilisés en véhicule d’accompagnement lors de la mineurs au volantLes mineurs sont soumis à un ensemble de règles très contraignantes, que ce soit au niveau du code du travail ou du code de la route. Le premier conseil des CRS est que le chauffeur mineur soit toujours en possession d’un papier d’identité pouvant justifier de son âge. Les forces de l’ordre doivent en effet être en mesure de s’assurer que le chauffeur est âgé d’au moins 16 ans. S’il ne peut justifier de son âge, le véhicule sera immobilisé en attendant l’arrivée de l’un de ses parents, muni d’un document d’identité. Même en période de moisson et de pointe de travaux, il est interdit de faire travailler un mineur de nuit, c’est à dire après 22 heures. Entre 16 et 18 ans, un jeune n’a pas le droit de conduire un convoi de plus de 2,55 m de large et doit obligatoirement prendre place dans un tracteur avec un arceau de sécurité ou une cabine », précise le formateur de la Police Nationale. Enfin, l’utilisation d’un engin de levage est interdite avant 18 ans. Les agriculteurs en herbe devront donc patienter un peu pour empiler les balles de paille avec un chargeur télescopique. Une action de prévention pour les élèves des lycées agricoles Les CRS évaluent la conduite lors d’une épreuve pratique comprenant une manoeuvre avec une presse à balles rondes. © C. Le Gall Créée en 1972, l’opération 10 de conduite agricole menée par Groupama avec la Police Nationale CRS, Claas et Total a pour objectif de sensibiliser les futurs agriculteurs et salariés à l’utilisation des engins agricoles en sécurité. Chaque année, 2 000 à 3 000 jeunes sont formés et près de 50 lycées agricoles sont visités par les CRS. Ils y dispensent une formation théorique et soumettent les élèves à des tests pratiques. Une fois au volant, c’est avant tout la sécurité qui prime. Ainsi, quitter la cabine sans se retourner ou oublier de mettre sa ceinture est plus pénalisant que renverser un cône lors de la manœuvre. Cette année, les meilleurs élèves de chaque lycée s’affronteront lors de la finale nationale qui aura lieu début septembre à Outarville Loiret, aux Terres de Jim.
Pourclôturer la semaine de la sécurité routière au travail, la préfecture de la Gironde a souhaité mettre en place une action de prévention aux risques routiers pour les usagers de deux-roues motorisés. Cette dernière a pour finalité de conclure une semaine dédiée aux risques routiers professionnels, dont font partie les trajets domicile / travail.
DOSSIER ORGANISATION DE LA PREVENTION Management SST / 07/03/2014 Parce que de nombreux salariés passent une grande partie de la journée sur la route pour des raisons professionnelles, il est important d’agir contre ce risque en menant des actions de sensibilisation et en mettant en œuvre des mesures de prévention. Quatre grands domaines regroupent l’ensemble des problématiques rencontrées par les entreprises et sont à prendre en compte dans l'établissement du document Unique d'Evaluation des Risques Professionnels le Management des déplacements vise à améliorer les conditions de déplacements des professionnels en réexaminant l’organisation du travail, le Management du parc de véhicules le véhicule doit être adapté à la fois au déplacement et à l’activité professionnelle. Les entreprises ont une part de responsabilité sur les équipements des véhicules de leur parc, le Management des communications mobiles gérer les communications mobiles en incitant les professionnels à établir des protocoles de communication sécurisés le Management des compétences faire des plans de formation à la conduite des véhicules pour le travail, à la sécurité routière et aux gestes de premiers secours dans leurs entreprises. Le plan d’action de prévention du risque routier dans l’entreprise s’appuie sur le document unique et les risques mis en évidence. Une partie des actions à mettre en place concerne la gestion et l’organisation des ressources humaines et matérielles. Les déplacements La gestion et la programmation globale des déplacements par l’entreprise dans le temps, la durée… sont un des points clefs de la réduction du risque routier. Tout déplacement se prépare depuis l’entreprise organisation des rendez-vous, planification des tournées, choix des itinéraires, gestion des urgences et des retards… et non au dernier moment, sur la route… Dans la gestion au quotidien, avant tout déplacement, il est important de se poser les questions suivantes Ce déplacement est-il nécessaire ? Peut-on privilégier d’autres modes de déplacement ? Peut-on combiner ce déplacement avec d’autres déplacements routiers ? Dans son plan d’action, le chef d’entreprise doit envisager deux axes prioritaires éviter les déplacements dans la mesure du possible, et réduire l’exposition des salariés en déplacement. Eviter les déplacements - Utiliser les nouvelles technologies de communication visioconférence, audioconférence, internet, ou messagerie électronique afin d’éviter certains déplacements et les coûts associés temps passé, frais de route, hébergement…, - Regrouper les rendez-vous ou réunions hors entreprise pour en limiter le nombre, - Supprimer les trajets inutiles meilleure préparation des chantiers par exemple. Réduire l’exposition au risque routier lors de déplacements Quand le déplacement est nécessaire, il importe de choisir le mode de déplacement le plus sûr Recourir aux transports collectifs avion ou train ; Combiner ces transports collectifs avec le déplacement routier location de véhicule sur place pour limiter les distances parcourues par les salariés, réduire leur fatigue ou leur stress. Il est aussi nécessaire de veiller au respect des règles du Code de la route, de planifier et rationaliser les déplacements longs en privilégiant l’usage de l’autoroute réseau plus sûr que les voies nationales ou départementales. Limiter également les distances quotidiennes parcourues ou de la durée de conduite, de jour comme de nuit respecter les prescriptions réglementaires des temps de conduite et de pause. Tout cela peut amener à mettre en place une nouvelle organisation, définir de nouvelles règles au sein de l’entreprise et repenser des habitudes et des façons de travailler. Les bénéfices d’une telle démarche sont avérés en terme de sécurité et à plus longue échéance, d’efficacité. Une telle réflexion peut être menée en collaboration avec des clients et/ou des fournisseurs habituels. Une démarche conjointe permet d’optimiser l’organisation des tournées, de prendre en compte la sécurité dans la négociation des délais de livraison et mieux coordonner les tâches pour le retrait ou la livraison de marchandises. Les véhicules Le véhicule à usage professionnel doit être adapté à la fois au déplacement et à la mission à réaliser. Critères d’adaptation d’un véhicule en fonction de la mission - Le véhicule est aménagé et équipé en fonction des besoins des personnes et/ou des charges à transporter, - Il existe une séparation entre la partie habitacle de conduite et le volume utilisé pour le chargement transport de matériaux, de produits, d’outils…, - Le volume réservé au chargement permet un arrimage et une bonne répartition des charges, - La capacité/puissance du véhicule permet de transporter sans risque le chargement. Toute surcharge constitue un facteur important d’aggravation du risque. Au moment de l’achat ou de la location d’un véhicule, il faut s’assurer que celui-ci est doté des équipements de sécurité système de freinage par assistance électronique, airbags, limiteur de vitesse réglable et modulable par le conducteur…, assurant le même niveau de protection des salariés quelle que soit la place occupée dans le véhicule. Un contrôle de l’état et un entretien régulier des véhicules contribuent à limiter les risques d’accidents sur la route et participent à la sécurité des salariés. Maintenance d’une flotte de véhicules Les entreprises qui ont une flotte de véhicules doivent mettre en place une organisation qui assure un bon état de maintenance des véhicules - Désignation d’un responsable du parc, - Planification des entretiens des véhicules, - Suivi quotidien de l’état du parc, - Mise en place d’un carnet d’entretien pour chaque véhicule à la disposition de l’utilisateur. Les utilisateurs des véhicules doivent être encouragés à signaler tout dysfonctionnement. Pour être efficace, cette remontée d’informations doit être organisée et formalisée selon un circuit établi fiches d’observations, demandes d’interventions…. Les règles d’entretien doivent être définies par l’entreprise. La périodicité des contrôles doit être adaptée aux conditions d’utilisation des véhicules. Les communications lors des déplacements Le téléphone mobile est devenu tellement familier que l’entreprise se doit d’en organiser l’utilisation dans le cadre professionnel, notamment sur la route. Il est nécessaire d’instaurer un protocole de communication qui permette aux salariés en mission de rester en liaison avec leur entreprise et leurs clients, sans mettre en danger leur sécurité sur la route. Ce protocole doit répondre aux besoins de l’entreprise tout en accordant la priorité à la sécurité du salarié. C’est un document connu du salarié, qui précise dans quelles conditions ce dernier devra utiliser son téléphone portable lorsqu’il est en mission. Idées à développer pour l’élaboration d’un protocole de communication - Rappel des risques d’accidents liés à l’utilisation du téléphone portable au volant téléphoner au volant déconcentre le conducteur et le détourne de sa tâche de conduite. Il est donc recommandé aux entreprises de proscrire l’utilisation du téléphone au volant d’un véhicule, quel que soit le dispositif technique utilisé, - Communications quand le véhicule est à l’arrêt uniquement, - Enregistrement d’un message d’accueil sur la messagerie, - Renvoi automatique des appels, - Fixation de plages d’appels sur les temps de pause de conduite. En cas d’accident d’un collaborateur en mission, c’est le chef d’entreprise qui pourrait être mis en cause en l’absence de l’adoption d’un protocole de communication étudié au sein de l’entreprise et connu de l’ensemble des salariés. Les compétences Les véhicules utilisés pour l’exercice d’un métier ont des caractéristiques très variables et nécessitent l’acquisition ou la maîtrise de compétences spécifiques. Il peut s’agir de véhicules utilitaires transportant des charges lourdes ou de minibus permettant de conduire plusieurs salariés de l’entreprise… De plus, effectuer des dizaines de milliers de kilomètres par an pour son travail, dans des conditions parfois difficiles pluie, verglas, mauvaise visibilité…, demande aussi des compétences particulières. En tout état de cause, avant de confier au salarié la conduite d’un véhicule, l’entreprise doit vérifier qu'il possède bien un permis de conduire en cours de validité, correspondant au véhicule qui lui est confié. Un simple permis B suffit au plan réglementaire pour conduire un véhicule de moins de 3,5 tonnes ; toutefois cette situation n’est pas satisfaisante sur le plan de la prévention. De nombreuses entreprises ont mis en place une formation complémentaire pour les salariés les plus exposés au risque routier. Les étapes de mise en place d’une formation complémentaire à la conduite - Faire un bilan des compétences des salariés amenés à conduire un véhicule, - Définir les besoins en formation complémentaire à la conduite de l’entreprise, - Choisir l’organisme de formation correspondant aux besoins de l’entreprise La formation à la conduite ne sera efficace que si elle est adaptée au métier type de véhicule, kilométrage parcouru, techniques d’arrimage des charges et conditions de conduite en charge, manœuvres…, - Mettre en place les financements nécessaires, - Etablir un plan de formation pluriannuel et le suivre dans le temps Ces dispositions n’auront d’intérêt que si l’entreprise prévoit un dispositif permettant un suivi régulier et une mise à jour des qualifications des salariés.
LesXIIIes Journées de l'Association Posturologie internationale ont rassemblé des données récentes sur l'intérêt que présente une approche posturale hors de son champ habituel : la dyslexie de développement et la prévention des chutes du sujet vieillissant. Les techniques orthophoniques de rééducation relèvent d'approches théoriques et pratiques dont aucune ne
Par Jean-Yves IhuelPublié le 15/07/2015 à 3h43Mis à jour le 15/07/2015 à 8h44 Les élèves de CM2 lauréats de la prévention routière ont été récompensés lors d’une réception à l’hôtel de ville de Tarnos, jeudi dernier. La police municipale, très impliquée dans les actions de prévention, organise chaque année des tests théoriques en classe et des tests pratiques de maniabilité du vélo à l’extérieur. Interventions de la policeC’est à l’issue de ces tests et en prolongement des interventions de la police municipale en milieu scolaire que les lauréats sont désignés.
Lescape game pédagogique propose une immersion dans une fiction proche du quotidien de jeunes âgés de 14 à 18 ans. Ils ont 50 minutes pour sauver la vie de 4 copains lors d’une
Par la rédaction, le 16 novembre 2020. - PUBLICITÉ -Les Journées de la Sécurité Routière au Travail organisées du 16 au 20 novembre 2020 prochains par la Délégation à la Sécurité Routière DSR et la Direction Générale du Travail DGT, sont l’occasion pour l’OPPBTP de lancer une nouvelle campagne de prévention destinée aux professionnels du BTP. L’OPPBTP n’est pas à sa première action, cf le plan stratégique H2020 del’Organisme. Pour rappel, le risque routier est l’un des trois risques identifiés comme étant prioritaires par l’OPPBTP, avec le risque de chute de hauteur et le risque du 16 au 20 novembre, l’Organisme se fera le relai de la campagne grand public des Journées de la Sécurité Routière au Travail. Le 23 novembre sera lancée une nouvelle campagne vouée à rappeler aux acteurs du BTP l’importance d’identifier le risque routier dans leur évaluation des risques et de mettre en œuvre un plan d’actions campagne se base sur - Des affiches Chargement arrimé, transport en sécurité » ; Sur le trajet, je laisse sonner » ; A proximité des engins, je garde mes distance » ...- Des ouvrages Signalisation temporaire » ; Mémento Guider les manœuvres de camion » ...- Des modules e-learning D-Clic Prévention Chargement des véhicules et arrimage des charges » ; Signalisation temporaire des chantiers », Heurts par engin » ...- Une vidéo Travaux et circulation » ;- Un dossier web prévention dédié au risque webinaires nationaux animés par un duo de préventeurs seront en outre programmés. D’une durée d’une heure 45 minutes d’intervention et 15 minutes d’échanges avec les participants, ils aborderont diverses thématiques afin de sensibiliser les professionnels au risque routier, l’organisation des trajets, la sécurisation des communications, le chargement, l’arrimage et l’aménagement des véhicules, la signalisation temporaire de chantier ou encore la circulation des engins de chantier sur la voie premières sessions auront lieu le lundi 23 novembre à 11h00 et le mercredi 25 novembre à 14h00. Une nouvelle campagne d’actions de l’OPPBTP sur le risque routier professionnel est d’ores et déjà prévue au premier trimestre 2021.
Villeprudente est un magnifique label de sécurité routière pour les communes. Le label travaille avec les communes afin de limiter les accidents à divers niveaux sur la voie. Le label ouvre ses portes à toutes les communes et grâce à plusieurs actions mises en place, il aide les communes. Pour finir, une belle récompense attend les
Maîtriser le risque lors des déplacements, une question de vie ou de mort Avant un long trajet, nous soumettons en général notre voiture à un bon check-up pour éviter les ennuis sur la route. Laissant ce contrôle de côté le reste du temps… à tort car 74% des accidents de la route mortels ont lieu lors des trajets du quotidien ou de courte durée Source En France, les accidents de la route sont la première cause d’accidents mortels du travail. Les accidents routiers intervenus entre le domicile et le lieu de travail ou dans le cadre du travail représentent près de 60 % accidents du travail mortels Source CNAMTS – période 2005 –2009 Pourquoi prévenir le risque routier ?En toute honnêteté, qui n’a pas pensé Je fais cette route tous les jours, je suis en sécurité. » ? Alors que l’habitude est l’un des plus gros facteurs de risque lors des déplacement professionnel expose vos salariés au risque routier. En tant qu’employeur, vous êtes tenu d’évaluer ce risque comme tous ceux auxquels sont exposés vos salariés, afin de le réduire au risque routier, comme tous les autres, doit être intégré dans le document unique, et cela pour tous les salariés effectuant des déplacements nécessaires à l’exécution de leur travail Articles L4121-3 et R4121-1 du Code du travail.L’accident sur le trajet domicile-travail est aussi considéré comme un accident du travail. Même si l’absence de lien de subordination ne vous oblige pas à prendre en compte ce trajet dans l’évaluation des risques, vous pouvez l’inclure dans une politique de prévention globale. L’approche du chasseur de risque Étape 1Recueillir les données nécessaires pour comprendre les risques routiers Étape 2Lors d’une visite sur le terrain, repérer, identifier les risques et analyser leur mise en œuvre pour évaluer les conditions d’expositionÉtape 3Hiérarchiser les risques routiers par priorité d’actionÉtape 4Établir un plan d’action et un Plan de Prévention du risque routier avec des indicateurs sinistres, incidents, coûts, kilométrage, satisfaction du personnel…Étape 5Si besoin, réexaminer le plan d’action après quelques mois pour vérifier sa réalisation et sa pertinence. Voire identifier des pistes d’amélioration.
GVTJraP. 9o1ase92q4.pages.dev/5479o1ase92q4.pages.dev/3509o1ase92q4.pages.dev/989o1ase92q4.pages.dev/3229o1ase92q4.pages.dev/3759o1ase92q4.pages.dev/2899o1ase92q4.pages.dev/5819o1ase92q4.pages.dev/200
lors d une action de prevention routiere