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Les dispositions de cette charte s'appliquent aux mĂ©diateurs rĂ©gionaux ou interrĂ©gionaux, au mĂ©diateur national instituĂ©s par le dĂ©cret n° 2019-897 du 28 aoĂ»t 2019 ainsi qu'aux membres des instances de mĂ©diation prĂ©sidĂ©es par ces dispositif de mĂ©diation est progressif et structurĂ© Article 1erObjet de la CharteAu-delĂ  du cadre rĂ©glementaire qui dĂ©finit le champ et les modalitĂ©s de la mise en Ɠuvre de la mĂ©diation dans la fonction publique hospitaliĂšre, la prĂ©sente Charte a pour objet de rappeler le cadre de l'action du mĂ©diateur national, des mĂ©diateurs rĂ©gionaux et interrĂ©gionaux et des membres des instances de mĂ©diation, de garantir un service de mĂ©diation professionnalisĂ©, au service de tous les professionnels et de tous les Ă©tablissements sanitaires, sociaux et prĂ©sente Charte a Ă©galement pour ambition de contribuer Ă  favoriser le bon fonctionnement et la coordination du rĂ©seau des mĂ©diateurs qui devront s'assurer de la cohĂ©rence des pratiques, de l'analyse pertinente des situations traitĂ©es et de la juste articulation de la mĂ©diation avec les conciliateurs locaux, internes aux Ă©tablissements ou situĂ©s au niveau 2ModalitĂ©s d'application de la CharteLes mĂ©diateurs et les membres des instances de mĂ©diation s'engagent Ă  respecter les rĂšgles Ă©thiques et dĂ©ontologiques exposĂ©es dans cette convient de distinguer la conciliation ou la mĂ©diation externe organisĂ©e au niveau de chaque Ă©tablissement ou, au niveau de la Commission rĂ©gionale paritaire CRP pour les praticiens hospitaliers le cas Ă©chĂ©ant, de la mĂ©diation telle qu'elle est structurĂ©e par le dĂ©cret n° 2019-897 du 28 aoĂ»t 2019 au niveau rĂ©gional ou interrĂ©gional et au niveau mĂ©diation s'applique Ă  tout diffĂ©rend entre professionnels des Ă©tablissements publics de santĂ©, sociaux et mĂ©dico-sociaux opposant soit un agent Ă  sa hiĂ©rarchie, soit des personnels entre eux dans le cadre de leurs relations professionnelles dĂšs lors qu'ils sont employĂ©s par le mĂȘme Ă©tablissement, le cas Ă©chĂ©ant au sein d'une direction commune ou au sein d'un mĂȘme groupement hospitalier de territoire GHT. Pour relever du dispositif prĂ©vu par le dĂ©cret n° 2019-897 du 28 aoĂ»t 2019, ce diffĂ©rend doit porter une atteinte grave au fonctionnement normal du service et qu'il n'ait pas pu ĂȘtre rĂ©solu prĂ©alablement par des dispositifs de conciliation locale ou dans le cadre d'instances existantes. Un recours Ă  un dispositif de conciliation interne est mis en place Ă  l'initiative de l'Ă©tablissement. Celui-ci peut faire appel Ă  un conciliateur ou Ă  un mĂ©diateur externe lorsqu'il est partie concernĂ©e et/ou avec l'accord de toutes les autres 3Situations pouvant relever de la mĂ©diationSont exclus du champ de la mĂ©diation, les conflits sociaux, les diffĂ©rends relevant des instances reprĂ©sentatives du personnel ou faisant l'objet d'une saisine du DĂ©fenseur des droits, d'une procĂ©dure disciplinaire ou d'insuffisance professionnelle, et les diffĂ©rends relatifs Ă  des dĂ©cisions prises aprĂšs avis d'un comitĂ© mĂ©dical ou d'une commission de mĂ©diation ne concerne Ă©galement pas les conflits entre professionnels ou institutions et les usagers ou leurs les personnels hospitalo-universitaires et pour les personnels en formation disposant du statut Ă©tudiant, le mĂ©diateur, avant d'accepter la mĂ©diation, se concerte et coordonne son action avec le mĂ©diateur du rectorat ou celui de l'universitĂ© du ressort territorial concernĂ© ou encore avec le mĂ©diateur de l'Ă©ducation nationale et de l'enseignement supĂ©rieur si la mĂ©diation intervient au niveau du mĂ©diateur national. Une mĂ©diation conjointe peut ĂȘtre dĂ©cidĂ©e d'un commun 4Le processus de mĂ©diation doit ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ© d'une phase de conciliation conduite au niveau des Ă©tablissementsLe niveau local est prĂ©fĂ©rentiellement celui de la mise en place de la conciliation interne doit relever de la seule compĂ©tence des Ă©tablissements qui les organiseront en fonction du contexte local et de la spĂ©cificitĂ© de leurs conciliation locale, interne Ă  l'Ă©tablissement, ou rĂ©gionale via la CRP vise Ă  proposer le rĂšglement d'un diffĂ©rend par une ou plusieurs personnes de confiance. Le conciliateur Ă©tablit avec les parties concernĂ©es un diagnostic, si possible partagĂ©, les conseille et les accompagne et, si nĂ©cessaire, intervient personnellement pour proposer des solutions Ă  leurs dĂ©faut de dispositif interne, les services et Ă©tablissements peuvent recourir ou proposer de recourir Ă  des intervenants externes mĂ©diateurs externes privĂ©s, cabinets spĂ©cialisĂ©s ou mĂ©diateurs professionnels libĂ©raux et, dans ce cas, ces derniers doivent garantir le respect absolu des obligations du mĂ©diateur et de la dĂ©ontologie de la mĂ©diation. Si cette option est privilĂ©giĂ©e, l'accord de chacune des parties concernĂ©es doit formellement ĂȘtre recueilli au les efforts dĂ©ployĂ©s au niveau local au sein des Ă©tablissements et des GHT doivent ĂȘtre encouragĂ©s, dĂ©veloppĂ©s et accompagnĂ©s la mise en Ɠuvre de dispositifs locaux de conciliation est indispensable avant tout recours au effet, de telles initiatives permettent de responsabiliser les professionnels Ă  tous les niveaux de l' dĂ©marches internes peuvent se concrĂ©tiser par une Ă©coute bienveillante au sein d'instances ou d'espaces de dialogue et d'Ă©changes confiĂ©e Ă  des personnes volontaires et sensibilisĂ©es Ă  la promotion et Ă  l'amĂ©lioration de la qualitĂ© ne sont pas associĂ©s directement Ă  la procĂ©dure de mĂ©diation, les services de prĂ©vention et de mĂ©decine du travail dans les Ă©tablissements qui en disposent peuvent aussi ĂȘtre conduits Ă  jouer un rĂŽle dans le processus de conciliation prĂ©vention, veille, repĂ©rage prĂ©coce de situations de travail inquiĂ©tantes et diagnostic en matiĂšre de risques psychosociaux et de souffrance au travail. Le mĂ©diateur pourra ainsi entendre le mĂ©decin du travail au regard de ses dispositif local, interne ou externe de conciliation propre Ă  l'Ă©tablissement est mobilisĂ© dĂšs le constat de l'existence d'un diffĂ©rend interpersonnel tel que dĂ©fini par le dĂ©cret, et n'ayant pu ĂȘtre rĂ©solu par le management. Son intervention a vocation Ă  s'inscrire dans un dĂ©lai raisonnable, qui ne saurait dĂ©passer trois mois. Au-delĂ  de trois mois, la rĂ©solution ou l'Ă©chec de la dĂ©marche locale pourra ĂȘtre 5Le processus de mĂ©diation au niveau rĂ©gional et inter-rĂ©gional et la fonction de mĂ©diateur rĂ©gional ou interrĂ©gionalLa rĂšglementation prĂ©voit que lorsque la conciliation locale n'a pas abouti, le mĂ©diateur rĂ©gional ou interrĂ©gional peut ĂȘtre saisi dans les conditions prĂ©cisĂ©es dĂ©coupage territorial rĂ©gional et interrĂ©gional est prĂ©vu par dĂ©cret. Ainsi, 10 territoires sont dĂ©finis - Auvergne-RhĂŽne-Alpes ;- Bretagne/Pays de la Loire ;- Centre-Val de Loire/Bourgogne-Franche-ComtĂ© ;- Grand Est ;- Hauts de France/Normandie ;- Nouvelle Aquitaine ;- Occitanie ;- PACA/Corse ;- Ile-de-France ;- mĂ©diateur rĂ©gional ou interrĂ©gional est indĂ©pendant de toute hiĂ©rarchie administrative et agit dans le respect de l'Ă©thique et de la dĂ©ontologie de la mĂ©diation en adoptant les principes de neutralitĂ©, impartialitĂ© et confidentialitĂ© dans l'exercice de ses cas de difficultĂ©s rencontrĂ©es avec un mĂ©diateur rĂ©gional ou interrĂ©gional par l'ensemble des parties au diffĂ©rend, il peut ĂȘtre fait appel au mĂ©diateur national. Cette dĂ©marche ne s'envisage que sur la base d'un accord formel de l'ensemble des parties concernĂ©es par la instance rĂ©gionale/interrĂ©gionale de mĂ©diation est créée auprĂšs de chaque mĂ©diateur rĂ©gional/interrĂ©gional qui en assure la instance est composĂ©e de 10 membres 6 membres pour l'instance de mĂ©diation Outre-mer, nommĂ©s par le directeur gĂ©nĂ©ral de l'ARS support, sur proposition du mĂ©diateur rĂ©gional ou interrĂ©gional, pour une durĂ©e maximale de trois ans renouvelable une dĂ©rogation Ă  l'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent, l'instance de mĂ©diation Outre-Mer est composĂ©e de six membres nommĂ©s par arrĂȘtĂ© des ministres chargĂ©s de la santĂ© et des affaires sociales, sur proposition du mĂ©diateur national, pour une durĂ©e maximale de trois ans renouvelable une nominations respectent - la paritĂ© hommes-femmes,- une reprĂ©sentation Ă©quilibrĂ©e des professionnels du monde hospitalier, social et mĂ©dico-social directeurs, mĂ©decins, pharmaciens, odontologistes, personnel soignant, mĂ©dicotechnique et de rééducation, personnel administratif, membres de cette instance sont chargĂ©s d'instruire le dossier, de rencontrer les parties concernĂ©es et de rĂ©unir toutes informations utiles Ă  la mĂ©diation, notamment les conclusions de la conciliation membres de ces instances s'engagent Ă  respecter une approche et un raisonnement Ă©thique et dĂ©ontologique. Ils s'engagent Ă  suivre les formations qui leur seront mĂ©diateur rĂ©gional ou interrĂ©gional peut ĂȘtre saisi par les personnes dĂ©signĂ©es Ă  l'article 6 et Ă  l'article 7 du dĂ©cret n° 2019-897 du 28 aoĂ»t mĂ©diateur s'assure que les dispositifs locaux de conciliation ont Ă©tĂ© prĂ©alablement mis en Ɠuvre et sollicite l'accord formel des parties concernĂ©es pour engager le processus de la mĂ©diation, dont celui du directeur de l'Ă©tablissement employeur, s'il est partie. Dans l'hypothĂšse oĂč ce dernier n'est pas partie au conflit, il doit cependant ĂȘtre informĂ© de l'intervention du mĂ©diateurs rĂ©gionaux/interrĂ©gionaux constituent un rĂ©seau animĂ© par le mĂ©diateur national et contribuent Ă  l'Ă©laboration du rapport annuel des mĂ©diations ainsi qu'Ă  l'Ă©valuation de la mise en Ɠuvre des contrats de mĂ©diation et leur mĂ©diateur rĂ©gional ou interrĂ©gional Ă©tablit un rapport annuel anonymisĂ© qu'il transmet au mĂ©diateur national, aux prĂ©fets et au aux DG ARS de sa rĂ©gion ou mĂ©diateurs participent Ă©galement Ă  la rĂ©daction de propositions pour les Ă©volutions jugĂ©es nĂ©cessaires Ă  l'amĂ©lioration de l'efficacitĂ© de la mĂ©diation ou encore pour une meilleure prĂ©vention des risques 6Le processus de mĂ©diation nationale et la fonction de mĂ©diateur nationalLe mĂ©diateur national est placĂ© auprĂšs desdits ministres mais est indĂ©pendant de toute hiĂ©rarchie administrative et agit dans le respect de l'Ă©thique et de la dĂ©ontologie, en adoptant les principes de neutralitĂ©, impartialitĂ© et confidentialitĂ© dans l'exercice de ses mĂ©diateur national peut ĂȘtre saisi par les ministres chargĂ©s de la santĂ© et des affaires sociales, par le directeur gĂ©nĂ©ral du Centre national de gestion CNG lorsqu'il s'agit des personnels de direction ou de personnels mĂ©dicaux, ou par les mĂ©diateurs rĂ©gionaux/interrĂ©gionaux en cas d'Ă©chec de la mĂ©diation Ă  leur niveau conformĂ©ment Ă  l'article 9 du dĂ©cret n° 2019-897 du 28 aoĂ»t prĂ©side une instance nationale de mĂ©diation composĂ©e de 10 membres nommĂ©s, sur sa proposition, par arrĂȘtĂ© des ministres chargĂ©s de la santĂ© et des affaires sociales pour une durĂ©e maximale de trois ans renouvelable une nominations respectent - la paritĂ© hommes-femmes,- une reprĂ©sentation Ă©quilibrĂ©e des professionnels du monde hospitalier, social ou mĂ©dico-social directeurs, mĂ©decins, pharmaciens, odontologistes, personnel soignant, mĂ©dicotechnique et de rééducation, personnels administratifs, membres de cette instance s'engagent Ă  respecter les rĂšgles Ă©thiques et dĂ©ontologiques de la prĂ©sente membres s'engagent Ă  suivre les formations qui leur seront mĂ©diateur national anime et coordonne le rĂ©seau des mĂ©diateurs rĂ©gionaux/interrĂ©gionaux, veille Ă  la formation des membres des commissions, s'assure du respect de la Charte, des rĂšgles d'Ă©thique et de dĂ©ontologie et garantit l'indĂ©pendance des mĂ©diateurs rĂ©gionaux/ rĂ©dige un rapport annuel pour le ministre chargĂ© de la santĂ© et des affaires sociales sur la base des rapports des mĂ©diateurs inter rĂ©gionaux. Ce rapport, outre les Ă©lĂ©ments de bilan d'activitĂ©, contient des propositions d'Ă©volutions lĂ©gislatives ou rĂšglementaires permettant de faciliter la prĂ©vention ou le traitement de conflits. Il peut Ă©galement contenir des propositions ou recommandations Ă  destination des Ă©tablissements pour des actions de prĂ©vention des risques psychosociaux ou de prĂ©vention des conflits ou pour permettre un diagnostic et un traitement plus rapides des conflits rapport du mĂ©diateur national est anonymisĂ© et public. Il fait l'objet d'une communication au conseil supĂ©rieur des personnels mĂ©dicaux, odontologistes et pharmaceutiques, au conseil supĂ©rieur de la fonction publique hospitaliĂšre et au comitĂ© consultatif national.
end Les missions et les activitĂ©s s’exercent dans le cadre dĂ©ontologique de la mĂ©diation sociale (confidentialitĂ© notamment), en rĂ©fĂ©rence Ă  la charte visĂ©e par le comitĂ© interministĂ©riel des villes du 1er Octobre 2001 et Ă  celle dĂ©finie dans la norme AFNOR "cadre du mĂ©tier de la mĂ©diation sociale". Objectifs de la formation
ANNEXEINFORMATIONS REQUISES POUR L'INSCRIPTION AU RÉPERTOIRE NATIONAL DES CERTIFICATIONS PROFESSIONNELLESIntitulĂ© MĂ©diateurtrice sociale accĂšs aux droits et servicesNiveau NSF 332 du rĂ©fĂ©rentiel d'emploi Dans le cadre dĂ©ontologique de la mĂ©diation sociale, le la mĂ©diateurtrice sociale accĂšs aux droits et services contribue Ă  entretenir et faciliter les rapports sociaux et Ă  favoriser l'inclusion des personnes par son activitĂ© de mĂ©diation destinĂ©e Ă  tout public. Il elle facilite l'accĂšs aux services et aux droits, lĂšve les incomprĂ©hensions entre les personnes et les institutions et aide Ă  la prĂ©vention et Ă  la rĂ©solution de conflits. Sa connaissance du territoire d'activitĂ© et ses liens avec les structures prĂ©sentes contribuent Ă  la mise en place de rĂ©ponses adaptĂ©es aux besoins des publics et aux Ă©volutions le cadre de sa mission, le la mĂ©diateurtrice sociale accĂšs aux droits et services accueille ou va Ă  la rencontre des personnes en recherche d'information ou d'Ă©coute, en difficultĂ© ou en situation de rupture sociale. Il elle peut Ă©galement intervenir en rĂ©ponse Ă  la demande d'une structure autre que son employeur. Tout au long de son intervention, il elle veille Ă  contribuer Ă  l'autonomie des personnes et Ă  travailler en complĂ©mentaritĂ© et en concertation avec d'autres elle repĂšre les difficultĂ©s des personnes Ă  accĂ©der aux droits et aux services dĂ©matĂ©rialisĂ©s afin de leur permettre d'y remĂ©dier. En position de tiers impartial, il elle contribue Ă  faciliter les Ă©changes ou Ă  rĂ©tablir le dialogue entre les personnes, ou entre les personnes et les institutions. Il elle porte Ă  la connaissance des institutions les questions et les problĂ©matiques des personnes. Par une dĂ©marche d'Ă©coute active et l'explicitation des normes, des codes, des points de vue et des consĂ©quences sociales des comportements, il elle favorise l'Ă©mergence de solutions acceptables par la mĂ©diateurtrice sociale accĂšs aux droits et services utilise les sources d'information pertinentes pour son activitĂ© et se tient informĂ©e des Ă©volutions du territoire d'activitĂ©. Il elle est insĂ©rĂ©e dans un rĂ©seau de professionnels et l'Ă©largit si besoin afin de contribuer Ă  la qualitĂ© du service rendu aux publics. Il elle contribue Ă  des diagnostics de la vie sociale et Ă©change des informations avec son rĂ©seau dans le respect des rĂšgles de confidentialitĂ©. Il elle participe Ă  la conception d'activitĂ©s supports Ă  la mĂ©diation sociale, collabore Ă  leur mise en Ɠuvre et Ă  l'Ă©valuation des le la mĂ©diateurtrice sociale accĂšs aux droits et services rend compte de son activitĂ© Ă  sa hiĂ©rarchie. Il elle utilise couramment les outils bureautiques et la mĂ©diateurtrice sociale accĂšs aux droits et services exerce ses activitĂ©s sur un territoire gĂ©ographique ou dĂ©fini par une problĂ©matique sociale identifiĂ©e. Il elle accueille les publics dans un lieu dĂ©diĂ© Ă  la mĂ©diation ou se dĂ©place, y compris au domicile des personnes. Il elle peut ĂȘtre joignable Ă  tout moment lors de ces dans le dĂ©roulement de ses activitĂ©s, il elle intervient sous la responsabilitĂ© d'un responsable de la structure ou du service de mĂ©diation sociale. Ses missions et son activitĂ© sont exercĂ©es dans le cadre dĂ©ontologique de la mĂ©diation sociale, en rĂ©fĂ©rence Ă  la charte visĂ©e par le comitĂ© interministĂ©riel des villes du 1er octobre 2001 et Ă  celle dĂ©finie dans la norme AFNOR cadre du mĂ©tier de la mĂ©diation sociale ».Le la mĂ©diateurtrice sociale accĂšs aux droits et services est en lien avec les professionnels des associations, administrations et structures en charge d'un service public du territoire d'activitĂ©. Il elle travaille en concertation avec ses partenaires et conduit l'action de mĂ©diation en complĂ©mentaritĂ© d'autres interventions ou prises en le contexte le la mĂ©diateurtrice sociale accĂšs aux droits et services travaille seul ou en Ă©quipe. Il elle peut ĂȘtre amenĂ©e Ă  travailler le soir ou le attestĂ©es et descriptif des composantes de la certification 1. Contribuer Ă  une veille sociale et participer aux rĂ©seaux professionnels d'un territoire - analyser les caractĂ©ristiques d'un territoire d'activitĂ© ;- identifier les acteurs en lien avec son activitĂ© et s'insĂ©rer dans des rĂ©seaux existants ;- contribuer Ă  la veille sociale sur un territoire d' Assurer un service de mĂ©diation sociale - accueillir les personnes et prĂ©senter le cadre de la mĂ©diation sociale ;- identifier avec la personne les diffĂ©rentes composantes d'une situation ;- faciliter l'accĂšs aux droits et aux services dĂ©matĂ©rialisĂ©s ;- rĂ©tablir la relation entre une personne et une structure par un processus de mĂ©diation sociale ;- contribuer Ă  la rĂ©solution de situations conflictuelles par un processus de mĂ©diation sociale ;- accompagner la personne dans la mise en Ɠuvre de ses dĂ©marches ;- rendre compte de son activitĂ© ;- analyser sa pratique de mĂ©diateurtrice sociale accĂšs aux droits et Faciliter et organiser des activitĂ©s supports Ă  la mĂ©diation sociale - contribuer Ă  l'Ă©laboration et Ă  la construction d'une activitĂ© support Ă  la mĂ©diation sociale ;- contribuer Ă  la mise en Ɠuvre d'une activitĂ© support Ă  la mĂ©diation sociale ;- participer Ă  l'Ă©valuation d'une activitĂ© support Ă  la mĂ©diation sociale ;CompĂ©tences transversales de l'emploi - respecter les principes fondamentaux de la mĂ©diation sociale ;- actualiser ses compĂ©tences ;- gĂ©rer des situations interpersonnelles dans un contexte de mĂ©diation d'activitĂ© et types d'emplois accessibles par le dĂ©tenteur du titre Les diffĂ©rents secteurs d'activitĂ©s concernĂ©s sont principalement - l'intervention sociale ;- le logement social ;- les Ă©tablissements scolaires ;- la santĂ© ;Les employeurs sont principalement des associations, des collectivitĂ©s territoriales, des bailleurs sociaux, des types d'emplois accessibles sont les suivants - mĂ©diateurtrice sociale ;- mĂ©diateurtrice sociale en milieu scolaire ;- mĂ©diateurtrice sociale en santĂ© ;- mĂ©diateurtrice sociale et culturelle ;- mĂ©diateurtrice de ROME K1204 - MĂ©diation sociale et facilitation de la vie en de l'activitĂ© avec d'autres certifications Un ou plusieurs certificats de compĂ©tences professionnels du titre de mĂ©diateurtrice sociale accĂšs aux droits et services sont rĂ©putĂ©s acquis pour les titulaires des certifications suivantes - plusieurs brevets professionnels de la jeunesse, de l'Ă©ducation populaire et du sport ;- baccalaurĂ©at professionnel service de proximitĂ© et vie locale ;- diplĂŽme d'Etat de moniteur Ă©ducateur ;- baccalaurĂ©at professionnel service aux personnes et aux responsable de la certification MinistĂšre chargĂ© de l' lĂ©gales et rĂ©glementaires Code de l'Ă©ducation articles L. 335-5, L. 335-6 et R. 338-1 et suivants ;ArrĂȘtĂ© du 22 dĂ©cembre 2015 relatif aux conditions de dĂ©livrance du titre professionnel du ministĂšre chargĂ© de l'emploi ;ArrĂȘtĂ© du 21 juillet 2016 relatif au rĂšglement gĂ©nĂ©ral des sessions d'examen conduisant au titre professionnel du ministĂšre chargĂ© de l'emploi. LaprĂ©sente Charte est adressĂ©e Ă  toute personne qui saisit le MĂ©diateur. Elle s’inscrit dans le dispositif lĂ©gal de la MĂ©diation des litiges de la consommation, sous le Titre 1 du livre VI du Code de la consommation. Charte du MĂ©diateur N° 2016-11 / À jour au 4 avril 2016DĂ©cret n° 2016-393 du JO du InstaurĂ©es par la loi du 29 juillet 1998, les chartes pour la prĂ©vention des expulsions voient leur rĂŽle rĂ©affirmĂ© par la loi ALUR afin de favoriser la mobilisation des diffĂ©rents partenaires de maniĂšre coordonnĂ©e pour rĂ©duire le nombre des expulsions loi du art. 28 / loi du art. 7-1. ÉlaborĂ©e dans chaque dĂ©partement, la charte pour la prĂ©vention de l'expulsion est approuvĂ©e par le comitĂ© responsable du Plan dĂ©partemental d’action pour le logement et l’hĂ©bergement des personnes dĂ©favorisĂ©es PDALHPD et fait l’objet d’une Ă©valuation annuelle devant ce comitĂ© et devant la Commission de coordination des actions de prĂ©vention des expulsions locatives CCAPEX. Le dĂ©cret n° 2016-393 du en prĂ©cise le contenu ainsi que les modalitĂ©s d’élaboration et d’évaluation. Contenu de la charte dĂ©cret art. 1La charte pour la prĂ©vention de l'expulsion dĂ©termine les engagements des diffĂ©rents partenaires, les objectifs quantitatifs et qualitatifs poursuivis, la dĂ©finition des indicateurs permettant son Ă©valuation, sa durĂ©e et les modalitĂ©s de son suivi, de son Ă©valuation et de sa rĂ©vision. Elle contient Ă©galement la liste des maires qui souhaitent ĂȘtre invitĂ©s aux rĂ©unions de la CCAPEX et de ses sous-commissions lorsque le dossier d’un de leurs administrĂ©s y est des diffĂ©rents partenairesLes engagements des diffĂ©rents partenaires ont pour objet la mise en Ɠuvre des mesures et des actions destinĂ©es Ă  prĂ©venir les expulsions, pour tout motif, Ă  chacune des Ă©tapes de la procĂ©dure ainsi que les moyens allouĂ©s correspondants. Les mesures et les actions portent sur l'information des particuliers, des bailleurs et des agences immobiliĂšres sur les droits et devoirs des propriĂ©taires et des locataires, le dĂ©roulement de la procĂ©dure, les dĂ©marches et dispositifs pouvant ĂȘtre sollicitĂ©s pour la prĂ©vention des expulsions locatives en particulier les CCAPEX ;les aides et secours mobilisables selon la situation du mĂ©nage qui peuvent intervenir sur le cautionnement des mĂ©nages, l’apurement des dettes antĂ©rieures, la prise en charge des frais de procĂ©dures et la garantie des associations faisant de la sous-location notamment ceux du fonds de solidaritĂ© pour le logement ;le relogement dans le parc social dans le cadre des contingents des rĂ©servataires ou d’attribution hors contingent ;les dispositifs de conciliation ;l’accompagnement social, mĂ©dico-social et juridique auquel le locataire ou le bailleur peut recourir ;la dĂ©finition du contenu du diagnostic social et financier et la rĂ©partition de sa rĂ©alisation telle que prĂ©vue par le PALHPD loi du art. 4 9° IV ;la formation des intervenants sociaux en matiĂšre de politiques sociales du logement ;la coordination des acteurs, notamment adaptĂ©e aux situations d’urgence ;l’information de la CCAPEX et de ses sous-commissions sur le suivi de leurs avis et quantitatifs et qualitatifs Les objectifs poursuivis sont exprimĂ©s en terme de rĂ©duction du nombre de mĂ©nages concernĂ©s aux diffĂ©rents stades de la procĂ©dure rapportĂ© au nombre de mĂ©nages locataires. DurĂ©e de la charteLa durĂ©e de validitĂ© de la charte ne peut excĂ©der six ans. ModalitĂ©s d’élaboration dĂ©cret art. 2 et 3Le prĂ©fet de dĂ©partement et le prĂ©sident du conseil dĂ©partemental1 Ă©laborent conjointement la charte en y associant les organismes ou personnes susceptibles de participer Ă  la prĂ©vention de l'expulsion. Sont notamment invitĂ©s Ă  participer Ă  son Ă©laboration les organismes payeurs des aides personnelles au logement ;les Établissements publics de coopĂ©ration intercommunale EPCI ;la mĂ©tropole ; les communes ;les organismes collecteurs de la participation des employeurs Ă  l'effort de construction ;les bailleurs sociaux ;les organismes reprĂ©sentant les bailleurs privĂ©s ;les organismes reprĂ©sentant les professions immobiliĂšres ;les centres d’action sociale CASF ; la commission de surendettement des particuliers C Cons. et pour Mayotte C Cons. ; l’union dĂ©partementale des associations familiales CASF ;les associations d’information sur le logement, les ADIL CCH ;les tribunaux d’instance et le conseil dĂ©partemental de l’accĂšs au droit ;l’ordre des avocats ;la chambre dĂ©partementale des huissiers de justice ordonnance du art. 6 ; les associations dont l'un des objets est le logement des personnes dĂ©favorisĂ©es ou la dĂ©fense des personnes en situation d'exclusion par le logement ;les associations de locataires ;la commission de mĂ©diation DALO CCH ;les acteurs compĂ©tents en matiĂšre d’accompagnement social ou mĂ©dico-social ou de mĂ©diation locative ;les autoritĂ©s administratives compĂ©tentes en matiĂšre de protection des majeurs ou des mineurs ;les groupements d’intĂ©rĂȘt public chargĂ©s de l’instruction des situations individuelles. Signature et Ă©valuationLe projet de charte est soumis, pour approbation, au comitĂ© responsable du Plan dĂ©partemental d'action pour le logement et l'hĂ©bergement des personnes dĂ©favorisĂ©es PDALHPD ainsi que, pour avis, Ă  la Commission de coordination des actions de prĂ©vention des expulsions CCAPEX. La charte est signĂ©e par le prĂ©fet, le prĂ©sident du conseil dĂ©partemental. La liste des organismes et des personnes ayant pris des engagements sur tout ou partie des actions qu’elle prĂ©voit y est annexĂ©e. Elle fait l’objet d’une publication par le prĂ©fet au recueil des actes administratifs et par le prĂ©sident du conseil dĂ©partemental au bulletin officiel ou au registre tenu Ă  la disposition du public et de l’administration. Le prĂ©fet et le prĂ©sident du conseil dĂ©partemental prĂ©sentent chaque annĂ©e une Ă©valuation de la charte, au regard des objectifs qu’elle fixe, aux instances du comitĂ© responsable du PDALHPD et Ă  la CCAPEX. Note1 - La rĂ©fĂ©rence au prĂ©sident du conseil dĂ©partemental est remplacĂ©e par les rĂ©fĂ©rences au prĂ©sident du conseil exĂ©cutif de la Martinique et au prĂ©sident de l’assemblĂ©e de la Guyane dĂ©cret art. 4 II. Lesite de rĂ©fĂ©rence de l'Alternance ! Emploi : MĂ©diation – Si vous rencontrez des difficultĂ©s dans vos dĂ©marches auprĂšs de l’Urssaf, vous pouvez vous tourner vers un mĂ©diateur sous certaines conditions. Ni juge ni arbitre, le mĂ©diateur est un interlocuteur privilĂ©giĂ© qui explique la situation et les dĂ©cisions de chacune des parties, attĂ©nue les conflits et propose Accueil AccĂšder Ă  la page d'accueil Vos dĂ©putĂ©s Travaux parlementaires ConnaĂźtre l'AssemblĂ©e DĂ©couvrir les lieux Mon compte Vos dĂ©putĂ©s Travaux parlementaires ConnaĂźtre l'AssemblĂ©e DĂ©couvrir les lieux Connexion & inscription Vous n'avez pas encore de compte ? 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Lassociation MEDI’ANE, créée en septembre 2002, est un rĂ©seau pluridisciplinaire de personnes portant intĂ©rĂȘt Ă  la MĂ©diation Animale avec l’ñneet/ou aux actions de recherche en ce domaine. Elle regroupe des professionnels du monde de l’ñne, des intervenants en mĂ©diation animale, des professionnels du social, du mĂ©dicosociale
Charte de mĂ©diation de la consommation MĂ©diation de la consommation & Patrimoine PrĂ©ambule En date du 21 mai 2013, le parlement europĂ©en et le conseil votaient une directive relative au rĂšglement extra judiciaire des litiges de consommation et un rĂšglement pour la rĂ©solution en ligne de ces litiges. La directive a Ă©tĂ© transposĂ©e en France par l’ordonnance n° 2015 1033 du 20 aoĂ»t 2015 et deux dĂ©crets des 30 octobre et 7 dĂ©cembre 2015. Ces textes sont intĂ©grĂ©s au sein des articles L611-1 et suivants et et suivants du code de la Consommation. Les principales obligations d’une entitĂ© de mĂ©diation de la consommation au regard du code dela consommation L’entitĂ© de mĂ©diation est dĂ©signĂ©e pour 3 ans minimum, renouvelable avec l’accord de la Commission d’Evaluation et de ContrĂŽle de la MĂ©diation de consommation CECMC. Elle doit ĂȘtre rĂ©fĂ©rencĂ©e par la CECMC en fonction notamment des critĂšres de compĂ©tence et d’indĂ©pendance mentionnĂ©s aux articles et suivants du code de la consommation. Elle doit ĂȘtre accessible aux consommateurs et doit pouvoir ĂȘtre saisie en ligne et par courrier. Son inscription sur la liste de la Commission europĂ©enne lui vaut d’ĂȘtre reliĂ©e Ă  la plateforme europĂ©enne de rĂšglement en ligne des litiges de la consommation. La plateforme europĂ©enne de rĂ©solutions de litiges en ligne RLL est accessible depuis le 15 fĂ©vrier 2016 Ă  l’adresse suivante https// L’entitĂ© de mĂ©diation doit informer le consommateur de l’irrecevabilitĂ© de son dossier dans les 3 semaines Ă  compter de la rĂ©ception de celui-ci. L’issue de la mĂ©diation doit intervenir dans un dĂ©lai de 90 jours Ă  compter de la notification aux parties de sa saisine. Le processus de mĂ©diation doit respecter les dispositions mentionnĂ©es dans le code de la consommation. PrĂ©sentation de MCP MCP est une entitĂ© de mĂ©diation de la consommation agréée par la commission d’évaluation et de contrĂŽle de la mĂ©diation de la consommation CECMC La structure de dĂ©part est composĂ©e d’un gĂ©rant qui assume Ă©galement la fonction de mĂ©diateur. En cas d’un nombre important de demandes de mĂ©diations, d’autres mĂ©diateurs, personnes physiques, seront recrutĂ©s au sein de MCP. Dans cette nouvelle configuration, un responsable mĂ©diation sera dĂ©signĂ©. C’est ce responsable qui rĂ©ceptionnera les saisines et les rĂ©partira auprĂšs des mĂ©diateurs, personnes physiques. Les mĂ©diateurs, personnes physiques, de MCP s’engagent Ă  respecter les exigences du code la consommation en matiĂšre de mĂ©diation de la consommation. Article 1. Champ de la mĂ©diation de consommation La mĂ©diation des litiges de la consommation s’applique aux litiges contractuels nationaux ou transfrontaliers entre un consommateur et un professionnel portant sur l’exĂ©cution d’un contrat de vente ou de fourniture de services. On entend par consommateur, toute personne physique qui agit Ă  des fins qui n’entrent pas dans le cadre de son activitĂ© commerciale, industrielle, artisanale, libĂ©rale ou agricole article prĂ©liminaire du code de la consommation. On entend par professionnel, toute personne physique ou morale, publique ou privĂ©e qui agit Ă  des fins qui entrent dans le cadre de son activitĂ© commerciale, industrielle, artisanale, libĂ©rale ou agricole article prĂ©liminaire du code de la consommation. La mĂ©diation de la consommation est mise en Ɠuvre Ă  la demande du consommateur. N’entrent pas dans son champ de compĂ©tence les litiges entre professionnels, les rĂ©clamations portĂ©es par le consommateur auprĂšs du service clientĂšle du professionnel, les nĂ©gociations directes entre le consommateur et le professionnel, les tentatives de conciliation ou de mĂ©diation ordonnĂ©es par un tribunal saisi du litige de consommation, les procĂ©dures introduites par un professionnel contre un consommateur Ne sont pas considĂ©rĂ©s comme des litiges de consommation les litiges visant les services d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral non Ă©conomique, les prestataires publics de l’enseignement supĂ©rieur et les services de santĂ© fournis par des professionnels de la santĂ© aux patients pour Ă©valuer, maintenir ou rĂ©tablir leur Ă©tat de santĂ©, y compris la prescription , l’administration et la fourniture de mĂ©dicaments et de dispositifs mĂ©dicaux. Article 2. Le mĂ©diateur, personne physique DĂ©signation Les mĂ©diateurs, personnes physiques, appartenant Ă  l’entitĂ© de mĂ©diation de la consommation MCP sont tous formĂ©s Ă  la mĂ©diation et disposent de bonnes connaissances juridiques, notamment en matiĂšre de consommation. Pour chaque mandat d’une durĂ©e de trois ans confiĂ©, dans le cadre d’une convention, par un professionnel, MCP dĂ©signe un ou plusieurs mĂ©diateurs et soumet leurs noms pour validation Ă  la CECMC, elle lui communique Ă©galement tout document permettant d’attester de leur compĂ©tence et de leur indĂ©pendance par rapport au professionnel concernĂ©. L’entitĂ© de mĂ©diation MCP ne peut ĂȘtre rĂ©voquĂ©e le temps de la durĂ©e de la convention sauf cas de force majeure. Le mĂ©diateur, personne physique, aide les parties Ă  rechercher une solution nĂ©gociĂ©e Ă  leur diffĂ©rend. Le mĂ©diateur en charge du dossier de mĂ©diation proposera, Ă  dĂ©faut d’accord amiable entre les parties, une solution pour rĂ©gler le litige conformĂ©ment aux rĂšgles reprises Ă  l’article 3 de la prĂ©sente charte. CompĂ©tence et efficacitĂ© Le mĂ©diateur, personne physique, est dĂ©signĂ© au regard de sa formation Ă  la mĂ©diation et de ses compĂ©tences juridiques notamment en droit de la consommation pour rendre des propositions de solution en droit comme en Ă©quitĂ©. Il s’engage Ă  actualiser rĂ©guliĂšrement ses connaissances. ImpartialitĂ© et indĂ©pendance Le MĂ©diateur, personne physique, s’oblige Ă  ne pas prendre parti ni privilĂ©gier l’une ou l’autre des parties en mĂ©diation. Il s’interdit d’accepter une mĂ©diation avec de personnes avec lesquelles il a des liens d’ordre privĂ©, professionnel, Ă©conomique, de conseil ou d’autre. L’entitĂ© de mĂ©diation de la consommation MCP et le mĂ©diateur, personne physique, s’engagent Ă  signaler Ă  la Commission d’Évaluation et de ContrĂŽle de la MĂ©diation de la consommation tout dossier susceptible de crĂ©er une situation de conflit d’intĂ©rĂȘt ainsi que tout changement de statut ou de profession qui interviendrait postĂ©rieurement Ă  son agrĂ©ment par la CECMC. Le MĂ©diateur, personne physique, s’engage au surplus, s’il est avocat, Ă  ne pas prendre comme client, que ce soit dans son activitĂ© de conseil ou en vue d’une procĂ©dure, le professionnel ou le consommateur qui aurait fait l’objet d’une mĂ©diation et ce, pendant la durĂ©e de son mandat et deux ans postĂ©rieurement Ă  celui-ci. Le mĂ©diateur, personne physique, exerce sa mission au sein de l’entitĂ© MCP en toute indĂ©pendance et ne reçoit aucune instruction de qui que ce soit. Si au cours du processus de mĂ©diation, le mĂ©diateur constate l’existence d’un Ă©lĂ©ment de nature Ă  mettre en cause son indĂ©pendance et/ou son impartialitĂ© ou sa neutralitĂ© ou sa disponibilitĂ©, il en informe les parties. Sur accord Ă©crit de celles-ci, il poursuit sa mission. Dans le cas contraire, il suspend la mĂ©diation. Le responsable mĂ©diation de MCP procĂšde alors au remplacement de ce mĂ©diateur si les parties le demandent ConfidentialitĂ© Le mĂ©diateur est soumis Ă  une obligation de confidentialitĂ©. Il ne divulgue ni ne transmet Ă  quiconque le contenu des entretiens ni aucune information recueillie dans le cadre de la mĂ©diation. Cette obligation existe Ă©galement pour le responsable mĂ©diation de MCP. Aucune des propositions de solution que le mĂ©diateur est amenĂ© Ă  rendre ne peut ĂȘtre portĂ©e Ă  la connaissance de tiers au diffĂ©rend en cause. Ainsi, les parties, le mĂ©diateur et toute personne assistant Ă  la mĂ©diation y compris tout co-mĂ©diateur ou mĂ©diateur en formation sont tenus Ă  la plus stricte confidentialitĂ©. Aucune constatation, dĂ©claration ou proposition faite au cours de la mĂ©diation ne peut ĂȘtre utilisĂ©e ultĂ©rieurement, mĂȘme en Justice, sauf accord exprĂšs et Ă©crit des parties. Article 3. Le processus de mĂ©diation de la consommation Saisine de MCP L’entitĂ© de mĂ©diation de la consommation MCP est saisie par le consommateur. Il existe deux maniĂšres de dĂ©poser une demande de mĂ©diation Soit en ligne sur Soit par voie postale MĂ©diation de la Consommation & Patrimoine 12 square Desnouettes 75015 Paris Le consommateur indique les informations suivantes Ses coordonnĂ©es complĂštes nom et prĂ©nom Ses informations de contact tĂ©lĂ©phone et/ou adresse mail, adresse postale La nature de la demande L’exposĂ© et la description de son litige, Toutes les piĂšces et documents factuels utiles Ă  la comprĂ©hension et Ă  l’analyse du dossier mĂ©diateur Les Ă©changes intervenus avec l’entreprise attestant d’une tentative de rĂ©solution du litige directement auprĂšs du professionnel concernĂ© ; Ses attentes concernant l’action du mĂ©diateur et la solution qu’il envisage. En cas de reprĂ©sentation par un tiers telle une association de consommateurs ou un avocat, la procuration dĂ©livrĂ©e Ă  celui-ci. RĂ©ception de la saisine Une fois saisi par le consommateur, le responsable mĂ©diation de MCP vĂ©rifie que le litige concerne un professionnel qui a dĂ©signĂ© MCP comme entitĂ© agréée de mĂ©diation de la consommation. Le responsable mĂ©diation envoie alors pour traitement le dossier au mĂ©diateur, personne physique, agréé par la CECMC pour intervenir dans le cadre de la convention signĂ©e avec le professionnel concernĂ©. Le mĂ©diateur, personne physique, signe un document indiquant qu’il n’est pas en situation de conflit d’intĂ©rĂȘt conformĂ©ment Ă  l’article du code de la consommation. Examen de la recevabilitĂ© du dossier Elle est effectuĂ©e par le mĂ©diateur, personne physique, dĂ©signĂ©. Le mĂ©diateur vĂ©rifiera dans un premier temps si les conditions de recevabilitĂ© du dossier sont remplies, c’est-Ă -dire Le consommateur justifie avoir au prĂ©alable tentĂ© de rĂ©soudre son litige auprĂšs du professionnel par une rĂ©clamation Ă©crite selon les modalitĂ©s prĂ©vues le cas Ă©chĂ©ant dans le contrat; Le litige n’a pas Ă©tĂ© prĂ©cĂ©demment examinĂ© ou n’est pas en cours d’examen par un autre mĂ©diateur ou devant un tribunal; La demande n’est pas manifestement infondĂ©e ou abusive; Le consommateur a introduit sa demande dans un dĂ©lai infĂ©rieur Ă  un an Ă  compter de sa rĂ©clamation Ă©crite auprĂšs du professionnel ; Le litige entre dans le champ de compĂ©tence de MCP c’est-Ă -dire si le litige concerne un professionnel avec lequel MCP a signĂ© une convention. Si la demande est recevable Le mĂ©diateur, personne physique, en charge du dossier confirme la recevabilitĂ© de la demande de mĂ©diation auprĂšs du consommateur et du professionnel concernĂ© avec copie au responsable mĂ©diation de MCP, par voie Ă©lectronique ou courrier simple, dans les trois semaines de la rĂ©ception du dossier par MCP. Le courrier devra Ă©galement prĂ©ciser que l’issue de la mĂ©diation interviendra au plus tard dans un dĂ©lai de 90 jours Ă  compter de la date de la notification de la saisine et que, en cas de litige complexe, ce dĂ©lai peut ĂȘtre prolongĂ© Ă  tout moment. En cas de prolongation du dĂ©lai, les parties en sont informĂ©es immĂ©diatement la rĂ©ponse apportĂ©e par le mĂ©diateur pourra ĂȘtre diffĂ©rente de celle rendue par un juge; Ă  tout moment, les parties peuvent se retirer du processus de mĂ©diation de la consommation. Le mĂ©diateur prĂ©cise dans le courrier envoyĂ© au professionnel le niveau anticipĂ© de difficultĂ© du dossier conformĂ©ment Ă  l’article 2. Cela informera ce dernier du barĂšme qui sera appliquĂ©. L’absence de rĂ©ponse du professionnel dans les huit jours de l’envoi du courrier vaut refus d’entrer dans le processus de mĂ©diation. Si la demande n’est pas recevable En cas de non recevabilitĂ© de sa demande, le consommateur est informĂ© par le mĂ©diateur, dans un dĂ©lai de trois semaines Ă  compter de la rĂ©ception de son dossier, du rejet de sa demande de mĂ©diation et des raisons de l’irrecevabilitĂ©. En cas d’absence de recours prĂ©alable du consommateur auprĂšs du professionnel, le mĂ©diateur pourra adresser au professionnel le dossier du consommateur aprĂšs avoir informĂ© le consommateur de cette transmission sauf avis contraire de sa part formulĂ© dans un dĂ©lai de 10 jours. DĂ©roulement mĂ©diation La mĂ©diation se dĂ©roulera selon les dispositions des articles et suivants ainsi que et suivants du code de la consommation. Le mĂ©diateur rappelle aux parties que la mĂ©diation des litiges de consommation est soumise Ă  l’obligation de confidentialitĂ©. Le mĂ©diateur apprĂ©cie le type de mĂ©diation qu’il utilisera, notamment selon les modalitĂ©s suivantes MĂ©diations simples dossiers ne demandant pas une Ă©tude longue par le mĂ©diateur, ni de recherches complĂ©mentaires, ni nĂ©cessitant des contacts tĂ©lĂ©phoniques de deux heures au total avec les parties, rĂ©daction d’une proposition de mĂ©diation si nĂ©cessaire. MĂ©diations complexes dossiers demandant une Ă©tude approfondie du mĂ©diateur et/ou de nombreux Ă©changes avec les parties, rĂ©daction d’une proposition de mĂ©diation si nĂ©cessaire. MĂ©diations en prĂ©sentiel Etude approfondie, prise de contact avec les parties, organisation de rĂ©unions de mĂ©diations en prĂ©sence des parties, rĂ©daction d’une proposition de mĂ©diation si nĂ©cessaire. A l’issue de la mĂ©diation et, conformĂ©ment Ă  l’article R 612-4 du code de la consommation, Ă  dĂ©faut d’accord amiable entre les parties, le mĂ©diateur, personne physique, fera connaitre Ă  celles-ci la solution qu’il propose pour rĂ©gler le litige, par courrier simple ou par voie Ă©lectronique, et leur rappelle que les parties sont libres d’accepter ou de refuser cette solution ; la participation Ă  la mĂ©diation n’exclut pas la possibilitĂ© d’un recours devant une juridiction ; la solution proposĂ©e par le mĂ©diateur peut ĂȘtre diffĂ©rente de la dĂ©cision qui serait rendue par un juge; Le mĂ©diateur prĂ©cisera Ă©galement les effets juridiques de l’acceptation ou du refus de la proposition de solution et le dĂ©lai dans lequel les parties devront se dĂ©cider. La solution proposĂ©e est une solution personnalisĂ©e qui sera adaptĂ©e Ă  chaque litige particulier. Les parties disposent d’un dĂ©lai d’un mois pour accepter ou refuser la proposition de solution du MĂ©diateur personne physique. L’absence de rĂ©ponse dans ce dĂ©lai Ă©quivaut Ă  un refus. Le mĂ©diateur, personne physique, informe les parties de cette rĂšgle dans le courrier de notification de sa proposition et met Ă  leur disposition un formulaire permettant une acceptation expresse de la solution proposĂ©e. ConformĂ©ment Ă  l’article R 612-5 du code de la consommation, le processus de mĂ©diation a une durĂ©e maximum de quatre-vingt-dix jours Ă  compter de la date de la notification de la saisine. Le dĂ©lai de quatre-vingt-dix jours peut ĂȘtre prolongĂ© Ă  l’initiative du mĂ©diateur en cas de litige complexe. Il en avertit dans ce cas immĂ©diatement les parties. Article 4. Suivi de la mĂ©diation et archivage du dossier Le responsable mĂ©diation veille au respect du dĂ©lai de trois semaines pour informer le consommateur en cas d’irrecevabilitĂ© de sa demande de mĂ©diation et du dĂ©lai de de quatre-vingt-dix pour aboutir Ă  l’issue de la mĂ©diation sauf prolongation en cas de dossier complexe et tient Ă  jour un calendrier. Sans nouvelle du mĂ©diateur en charge du dossier 10 jours avant l’expiration du dĂ©lai de 90 jours, il contacte le mĂ©diateur et lui demande l’état d’avancement du dossier. Le mĂ©diateur, personne physique, en charge du dossier peut acter les acceptations ou refus dans un constat de clĂŽture de mĂ©diation qui est adressĂ© aux parties. Il sera informĂ© de toute difficultĂ© dans la mise en Ɠuvre de la solution approuvĂ©e par les parties. Si les parties souhaitent rĂ©diger un protocole d’accord, cette dĂ©marche relĂšve de leur seule initiative et engage leur propre responsabilitĂ©. La rĂ©daction d’un tel document intervient aprĂšs l’achĂšvement de la mission du mĂ©diateur qui ne peut, en consĂ©quence, y participer. L’archivage des dossiers de saisine et des dossiers de mĂ©diation sera pris en charge par MCP. Les dossiers seront conservĂ©s pendant 2 ans sauf disposition contraire des textes. Article 5. Langue Les rĂ©clamations sont reçues et traitĂ©es pour le moment en langue française. Article 6. Frais et honoraires de la mĂ©diation La mĂ©diation est gratuite pour le consommateur les frais Ă©tant supportĂ©s en intĂ©gralitĂ© par le professionnel. Toutefois, si le consommateur souhaite se faire assister par un conseil avocat, expert, association de consommateurs 
, les frais demeurent Ă  sa charge. En cas de demande conjointe d’un expert, les frais d’expertise peuvent ĂȘtre parta
1Depuisla naissance de la mĂ©diation sociale Ă  la fin des annĂ©es quatre-vingt, malgrĂ© les nombreux travaux qui ont accompagnĂ© son dĂ©veloppement (rĂ©fĂ©rentiels mĂ©tiers, principes et charte de dĂ©ontologie, guide d’évaluation de l’utilitĂ© sociale, mesure des coĂ»ts Ă©vitĂ©s, etc.), force est de constater que le mĂ©tier n’est toujours pas reconnu pleinement.
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Updated on Apr 03, 2019 Download Presentationla mĂ©diation sociale Etat des lieux et cadre de rĂ©fĂ©rence - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - E N D - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Presentation Transcript la mĂ©diation sociale Etat des lieux et cadre de rĂ©fĂ©rence Le vendredi 23 novembre 2012La mĂ©diation sociale en France Les 1Ăšres dĂ©marches de mĂ©diation ont Ă©tĂ© initiĂ©es dans les quartiers sensibles Ă  partir des annĂ©es 1980, tout d’abord Ă  partir d’initiatives citoyennes, puis avec le soutien des pouvoirs publics en particulier dans le cadre de la politique de la ville et avec le concours d’emplois aidĂ©s. Aujourd’hui, on Ă©value Ă  environ 12 000, le nombre de mĂ©diateurs sociaux relevant de statuts et d’employeurs diffĂ©rents agissant dans Les espaces publics et/ou ouverts au public, Les transports en commun, L’habitat social, L’accĂšs aux services, L’Education, La santĂ©La mĂ©diation sociale en france La tranquillitĂ© publique 8000 mĂ©diateurs dans les collectivitĂ©s locales, les associations, ou en partenariat avec les bailleurs sociaux Dont 4800 dans les collectivitĂ©s chiffre CNFPT 2007 L’accĂšs aux droits 300 mĂ©diateurs dans des points d’accĂšs aux droits 200 PIMMS et 100 PSP PSPE et structure MĂ©dianceUne dĂ©finition europĂ©enne de la mĂ©diation sociale RĂ©uni en septembre 2000, lors d'un sĂ©minaire organisĂ© Ă  CrĂ©teil par le ministĂšre de la ville et la dĂ©lĂ©gation interministĂ©rielle Ă  la ville, avec le soutien de la Commission europĂ©enne, un groupe de 43 experts de 12 pays europĂ©ens s'est mis d'accord sur une dĂ©finition de la mĂ©diation sociale. La mĂ©diation sociale est dĂ©finie comme un processus de crĂ©ation et de rĂ©paration du lien social et de rĂšglement des conflits de la vie quotidienne, dans lequel un tiers impartial et indĂ©pendant tente, Ă  travers l’organisation d’échanges entre les personnes ou les institutions, de les aider Ă  amĂ©liorer une relation ou de rĂ©gler un conflit qui les oppose. »Une dĂ©finition europĂ©enne de la mĂ©diation sociale Cette dĂ©finition a Ă©tĂ© reprise par les reprĂ©sentants des Etats membres et visĂ©e par la charte de rĂ©fĂ©rence de la mĂ©diation sociale en France, adoptĂ©e par le comitĂ© interministĂ©riel des villes le 1/10/2001. Que nous dit la charte de rĂ©fĂ©rence ? Elle positionne la mĂ©diation sociale en prĂ©cisantses principes gĂ©nĂ©raux qui garantissent Ă  la fois le processus de mĂ©diation et la qualitĂ© du PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA MÉDIATION SOCIALE La mĂ©diation sociale tend Ă  une protection des personnes et de leurs droits. Elle ne peut pas se substituer aux prestations ou aux droits garantis Ă  chacun. Elle conduit Ă  une amĂ©lioration des relations sociales sans jamais obliger quiconque Ă  renoncer Ă  ses droits. La mĂ©diation sociale repose sur le libre consentement des parties. A tout moment, il est possible de revenir sur ce consentement. Le mĂ©diateur ne peut en aucun cas imposer une solution aux parties. Les informations recueillies lors de la mĂ©diation sont confidentielles. Elles ne peuvent ĂȘtre utilisĂ©es qu’avec l’accord des partenaires, dans le respect des lois noyaux d’activitĂ©s, cƓur de fonction des mĂ©diateurs sociaux accueillir, Ă©couter, orienter, faciliter le dialogue et la communication, aider et accompagner les personnes dans leurs dĂ©marches, ĂȘtre une interface entre les individus et les institutions, entre les institutions elles-mĂȘmes, rĂ©guler les tensions, les conflits entre individus, entre individus et institutions et contribuer Ă  amĂ©liorer ou Ă  prĂ©server le cadre de vie, susciter des projets, organiser et prendre en charge des activitĂ©s permettant de crĂ©er du lien social, animer et contribuer Ă  renforcer la vie sociale et associative de proximitĂ© et s’inscrire dans des partenariats sur un territoire. Ces rĂ©fĂ©rentiels d’activitĂ©s et compĂ©tences sont repris dans l’ouvrage la mĂ©diation sociale une dĂ©marche de proximitĂ© au service de la cohĂ©sion sociale et de la tranquillitĂ© publique » les Editions de la DIV et CNFPT, 2004, et actualisĂ©s dans le guide sur l’évaluation de l’utilitĂ© sociale de la mĂ©diation 2009. Le rĂ©fĂ©rentiel des activitĂ©s de la mĂ©diation sociale 1. La prĂ©sence active de proximitĂ© 2. La gestion de conflits en temps rĂ©el ou sur un temps diffĂ©rĂ© 3. La veille sociale territoriale 4. La mise en relation avec un partenaire 5. La concertation avec les habitants et les institutions 6. La veille technique 7. La facilitation et/ou gestion de projets 8. La sensibilisation et/ou la formation 9. L’intermĂ©diation culturelleLes deux champs d’intervention de la mĂ©diation sociale etles principaux types demplois concernĂ©s I. La mĂ©diation en rapport avec la prĂ©vention de la dĂ©linquance et de la violence et la tranquillitĂ© publique de prĂ©vention et de mĂ©diation en rapport avec les espaces publics et ouverts au public Par une prĂ©sence active de proximitĂ©, il contribue Ă  la tranquillitĂ© publique rĂ©gulation des diffĂ©rends et conflits d’usage des espaces publics, prĂ©vention des situations Ă  risques, au rĂ©tablissement du lien social et Ă  la rĂ©duction du sentiment d’insĂ©curitĂ©. Exemples La Rochelle, AngoulĂȘme, Saint-Denis, Creil, BĂ©ziers. correspondant de nuit Il contribue Ă  la qualitĂ© de la vie rĂ©sidentielle nocturne et Ă  la tranquillitĂ© des personnes par une prĂ©sence humaine rassurante la nuit, une Ă©coute et une aide aux personnes en dĂ©tresse, ainsi qu’une prĂ©vention des dĂ©gradations et une rĂ©gulation des conflits de voisinage et d’usage des espaces collectifs. Exemple ChambĂ©ry, association OPTIMA de Rennes, ToulonLes deux champs d’intervention de la mĂ©diation sociale et les principaux types demplois concernĂ©s de mĂ©diation dans les transports Par une prĂ©sence active dans les stations, espaces d’accueil ainsi que dans les bus, tramways et mĂ©tros, il veille au bon fonctionnement du service rendu et Ă  la tranquillitĂ© des voyageurs accueil, information, orientation, aide, assistance, respect du rĂšglement, rĂ©gulation des conflits. Exemple transports en commun de l’agglomĂ©ration lilloise association CITEO, Grenoble. II. La mĂ©diation en rapport avec les champs social et culturel, le lien social et l’accĂšs aux droits mĂ©diateur social et culturel en particulier les ex-femmes relais Il vise Ă  dĂ©velopper l’autonomie des personnes par une fonction d’interface entre les populations et les institutions, autour d’un objectif principal concernant l’accĂšs aux droits et leur reconnaissance pour des populations en difficultĂ© d’insertion sociale et culturelle. Exemple les femmes-relais du Grand Ensemble de Clichy-Monfermeil, Gennevilliers, Aulnay-sous-Bois, les MureauxLes deux champs d’intervention de la mĂ©diation sociale et les principaux types demplois concernĂ©s mĂ©diateur en rapport avec l’école Il amĂ©liore le dialogue et participe au renforcement des liens entre l’institution scolaire, les Ă©lĂšves et leur famille ; il rĂ©gule les conflits, prĂ©vient l’absentĂ©isme et contribue Ă  amĂ©liorer la rĂ©ussite Ă©ducative. Exemple Lille association CITEO, Mantes-la-Jolie mĂ©diateur en rapport avec la santĂ© publique Il conduit une dĂ©marche d’information et de prĂ©vention, de mĂ©diation entre les personnes et les praticiens de la santĂ© visant Ă  amĂ©liorer l’accĂšs aux soins des personnes en difficultĂ© d’insertion sociale et culturelle. Exemple femmes-relais de Pantin intervenant Ă  l’hĂŽpital d’Avicenne Bobigny, mĂ©diateurs en santĂ© publique d’Ile de deux champs d’intervention de la mĂ©diation sociale et les principaux types demplois concernĂ©s 4. Le mĂ©diateur en rapport avec les services publics Par une dĂ©marche d’écoute, d’information et d’accompagnement, il vise Ă  faciliter l’accĂšs aux services publics des personnes Ă©prouvant des difficultĂ©s Ă  bien les utiliser pour des raisons liĂ©es un niveau modeste d’instruction, Ă  une mauvaise maĂźtrise de la langue française ou Ă  des difficultĂ©s Ă©conomiques et sociales. Exemple les points services aux particuliers. .Les facteurs de rĂ©ussite de la mise en Ɠuvre d’un service de mĂ©diation sociale un diagnostic partagĂ© et territorialisĂ© Ă  lorigine du projet identification des problĂšmes relevant de la mĂ©diation, prise en compte du point de vue des habitants, concertation avec les professions concernĂ©es, une dĂ©finition prĂ©cise des missions et des limites de celles-ci avec passages de relais, la mise en place d’une formation en continu prise de poste, formation inter-acteurs, professionnalisation dĂ©veloppement des diplĂŽmes dans ce domaine, recours Ă  la VAE,Les facteurs de rĂ©ussite de la mise en Ɠuvre d’un service de mĂ©diation sociale un encadrement et une supervision de qualitĂ©, l’élaboration d’un cadre Ă©thique et dĂ©ontologique principes de neutralitĂ© et impartialitĂ©, nĂ©gociation et dialogue, discrĂ©tion, libre consentement des parties, mobilisation des institutions, protection des droits des personnes, respect des obligations vis-Ă -vis de la loi, une exigence d’évaluation Ă  partir de la dĂ©finition d’objectifs et indicateurs affĂ©rents, la structuration du partenariat dans la durĂ©e. Les enjeux actuelsUne reconnaissance en cours Un groupe de travail sur la reconnaissance des mĂ©tiers de la mĂ©diation sociale qui a travaillĂ© pendant un an sur des propositions dont les conclusions viennent d’ĂȘtre reprises dans le cadre du ComitĂ© InterministĂ©riel Ă  la Ville CIV vendredi 18 fĂ©vrier 2011Une reconnaissance en cours Les enjeux de la reconnaissance Conforter de conforter l’action des mĂ©diateurs en leur assurant une vĂ©ritable reconnaissance professionnelle, enjeu plus prospectif visant Ă  faire la dĂ©monstration que la mĂ©diation sociale constitue un secteur en plein dĂ©veloppement, pouvant gĂ©nĂ©rer un nombre important d’emplois dans la pĂ©riode Ă  venir et apportant une plus value pour le mieux vivre ensemble dont le coĂ»t est Ă  intĂ©grer dans le service six propositions du groupe de travail 1- Accompagner la reconnaissance des mĂ©tiers de la mĂ©diation sociale par la crĂ©ation d’un observatoire et l’organisation d’un plan d’information 2- Accompagner le dĂ©veloppement de la mĂ©diation sociale d’une offre de formation cohĂ©rente favorisant la mobilitĂ© professionnelle 3-ExpĂ©rimenter le portage mutualisĂ© d’emplois de la mĂ©diation sociale 4-Faire reconnaitre pleinement la mĂ©diation sociale au sein de la filiĂšre animation de la fonction publique territoriale 5-Faire reconnaĂźtre les mĂ©tiers de la mĂ©diation sociale dans les rĂ©pertoires de mĂ©tier existants ­6-ExpĂ©rimenter l’amĂ©lioration de la mobilitĂ© professionnelle des mĂ©diateurs sociaux Des compĂ©tences professionnelles reconnues Quelques compĂ©tences dĂ©veloppĂ©es dans la gestion des conflits - analyser la situation - savoir interpeller de façon non agressive - rappeler les rĂšgles de civilitĂ©s - analyser la situation - Ă©couter et reformuler - maĂźtriser les situations de crise, de violence - dĂ©samorcer les situations conflictuelles - aider les personnes Ă  trouver une solution amiable - proposer la table ronde - orienter les personnes vers les services compĂ©tents - accueillir les personnes en mĂ©diation - traiter la mĂ©diation en mettant en Ɠuvre le processus de mĂ©diation phases de la mĂ©diation - argumenter, nĂ©gocier, dialoguer avec les parties prenantesMerci de votre attention !
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ClaudeBartolone, ministre dĂ©lĂ©guĂ© Ă  la Ville, annonce aujourd'hui, jeudi 14 juin 2001, la mise en place d'une charte de rĂ©fĂ©rence des mĂ©tiers de la mĂ©diation sociale. Il prĂ©cise que cette charte Pour fonder ses dĂ©cisions, le Conseil de dĂ©ontologie journalistique et de mĂ©diation CDJM s’appuie sur trois textes de rĂ©fĂ©rence. La Charte d’éthique professionnelle des journalistes de 1918, remaniĂ©e en 1938 et 2011 Le droit du public Ă  une information de qualitĂ©, complĂšte, libre, indĂ©pendante et pluraliste, rappelĂ© dans la DĂ©claration des droits de l’homme et la Constitution française, guide le journaliste dans l’exercice de sa mission. Cette responsabilitĂ© vis-Ă -vis du citoyen prime sur toute autre. Ces principes et les rĂšgles Ă©thiques ci-aprĂšs engagent chaque journaliste, quelles que soient sa fonction, sa responsabilitĂ© au sein de la chaĂźne Ă©ditoriale et la forme de presse dans laquelle il exerce. Cependant, la responsabilitĂ© du journaliste ne peut ĂȘtre confondue avec celle de l’éditeur, ni dispenser ce dernier de ses propres obligations. Le journalisme consiste Ă  rechercher, vĂ©rifier, situer dans son contexte, hiĂ©rarchiser, mettre en forme, commenter et publier une information de qualitĂ© ; il ne peut se confondre avec la communication. Son exercice demande du temps et des moyens, quel que soit le support. Il ne peut y avoir de respect des rĂšgles dĂ©ontologiques sans mise en Ɠuvre des conditions d’exercice qu’elles nĂ©cessitent. La notion d’urgence dans la diffusion d’une information ou d’exclusivitĂ© ne doit pas l’emporter sur le sĂ©rieux de l’enquĂȘte et la vĂ©rification des sources. La sĂ©curitĂ© matĂ©rielle et morale est la base de l’indĂ©pendance du journaliste. Elle doit ĂȘtre assurĂ©e, quel que soit le contrat de travail qui le lie Ă  l’entreprise. L’exercice du mĂ©tier Ă  la pige bĂ©nĂ©ficie des mĂȘmes garanties que celles dont disposent les journalistes mensualisĂ©s. Le journaliste ne peut ĂȘtre contraint Ă  accomplir un acte ou exprimer une opinion contraire Ă  sa conviction ou sa conscience professionnelle, ni aux principes et rĂšgles de cette charte. Le journaliste accomplit tous les actes de sa profession enquĂȘte, investigations, prise d’images et de sons, etc
 librement, a accĂšs Ă  toutes les sources d’information concernant les faits qui conditionnent la vie publique et voit la protection du secret de ses sources garantie. C’est dans ces conditions qu’un journaliste digne de ce nom Prend la responsabilitĂ© de toutes ses productions professionnelles, mĂȘme anonymes ; Respecte la dignitĂ© des personnes et la prĂ©somption d’innocence ; Tient l’esprit critique, la vĂ©racitĂ©, l’exactitude, l’intĂ©gritĂ©, l’équitĂ©, l’impartialitĂ©, pour les piliers de l’action journalistique ; tient l’accusation sans preuve, l’intention de nuire, l’altĂ©ration des documents, la dĂ©formation des faits, le dĂ©tournement d’images, le mensonge, la manipulation, la censure et l’autocensure, la non vĂ©rification des faits, pour les plus graves dĂ©rives professionnelles ; Exerce la plus grande vigilance avant de diffuser des informations d’oĂč qu’elles viennent ; Dispose d’un droit de suite, qui est aussi un devoir, sur les informations qu’il diffuse et fait en sorte de rectifier rapidement toute information diffusĂ©e qui se rĂ©vĂšlerait inexacte ; N’accepte en matiĂšre de dĂ©ontologie et d’honneur professionnel que la juridiction de ses pairs ; rĂ©pond devant la justice des dĂ©lits prĂ©vus par la loi ; DĂ©fend la libertĂ© d’expression, d’opinion, de l’information, du commentaire et de la critique ; Proscrit tout moyen dĂ©loyal et vĂ©nal pour obtenir une information. Dans le cas oĂč sa sĂ©curitĂ©, celle de ses sources ou la gravitĂ© des faits l’obligent Ă  taire sa qualitĂ© de journaliste, il prĂ©vient sa hiĂ©rarchie et en donne dĂšs que possible explication au public ; Ne touche pas d’argent dans un service public, une institution ou une entreprise privĂ©e oĂč sa qualitĂ© de journaliste, ses influences, ses relations seraient susceptibles d’ĂȘtre exploitĂ©es ; N’use pas de la libertĂ© de la presse dans une intention intĂ©ressĂ©e ; Refuse et combat, comme contraire Ă  son Ă©thique professionnelle, toute confusion entre journalisme et communication ; Cite les confrĂšres dont il utilise le travail, ne commet aucun plagiat ; Ne sollicite pas la place d’un confrĂšre en offrant de travailler Ă  des conditions infĂ©rieures ; Garde le secret professionnel et protĂšge les sources de ses informations ; Ne confond pas son rĂŽle avec celui du policier ou du juge. La DĂ©claration des droits et devoirs des journalistes, dite DĂ©claration de Munich » de 1971 Les dix devoirs Respecter la vĂ©ritĂ©, quelles qu’en puissent ĂȘtre les consĂ©quences pour lui-mĂȘme, et ce, en raison du droit que le public a de connaĂźtre la la libertĂ© de l’information, du commentaire et de la seulement les informations dont l’origine est connue ou les accompagner, si c’est nĂ©cessaire, des rĂ©serves qui s’imposent ; ne pas supprimer les informations essentielles et ne pas altĂ©rer les textes et les pas user de mĂ©thodes dĂ©loyales pour obtenir des informations, des photographies et des Ă  respecter la vie privĂ©e des toute information publiĂ©e qui se rĂ©vĂšle le secret professionnel et ne pas divulguer la source des informations obtenues le plagiat, la calomnie, la diffamation, les accusations sans fondement ainsi que de recevoir un quelconque avantage en raison de la publication ou de la suppression d’une jamais confondre le mĂ©tier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste ; n’accepter aucune consigne, directe ou indirecte, des toute pression et n’accepter de directives rĂ©dactionnelles que des responsables de la rĂ©daction. Les cinq droits Les journalistes revendiquent le libre accĂšs Ă  toutes les sources d’information et le droit d’enquĂȘter librement sur tous les faits qui conditionnent la vie publique. Le secret des affaires publiques ou privĂ©es ne peut en ce cas ĂȘtre opposĂ© au journaliste que par exception en vertu de motifs clairement journaliste a le droit de refuser toute subordination qui serait contraire Ă  la ligne gĂ©nĂ©rale de son entreprise, telle qu’elle est dĂ©terminĂ©e par Ă©crit dans son contrat d’engagement, de mĂȘme que toute subordination qui ne serait pas clairement impliquĂ©e par cette ligne journaliste ne peut ĂȘtre contraint Ă  accomplir un acte professionnel ou Ă  exprimer une opinion qui serait contraire Ă  sa conviction ou sa rĂ©dactionnelle doit ĂȘtre obligatoirement informĂ©e de toute dĂ©cision importante de nature Ă  affecter la vie de l’entreprise. Elle doit ĂȘtre au moins consultĂ©e, avant dĂ©cision dĂ©finitive, sur toute mesure intĂ©ressant la composition de la rĂ©daction embauche, licenciement, mutation et promotion de considĂ©ration de sa fonction et de ses responsabilitĂ©s, le journaliste a droit non seulement au bĂ©nĂ©fice des conventions collectives, mais aussi Ă  un contrat personnel assurant sa sĂ©curitĂ© matĂ©rielle et morale ainsi qu’une rĂ©munĂ©ration correspondant au rĂŽle social qui est le sien et suffisante pour garantir son indĂ©pendance Ă©conomique La Charte d’éthique mondiale des journalistes de la FĂ©dĂ©ration internationale des journalistes, adoptĂ©e en 2019 Ă  Tunis PrĂ©ambule Le droit de Ă  avoir accĂšs aux informations et aux idĂ©es, rappelĂ© dans l’article 19 de la DĂ©claration Universelle des Droits Humains, fonde la mission du journaliste. La responsabilitĂ© du/de la journaliste vis-Ă -vis du public prime sur toute autre responsabilitĂ©, notamment Ă  l’égard de ses employeurs et des pouvoirs publics. Le journalisme est une profession, dont l’exercice demande du temps et des moyens et suppose une sĂ©curitĂ© morale et matĂ©rielle, indispensables Ă  son indĂ©pendance. La prĂ©sente dĂ©claration internationale prĂ©cise les lignes de conduite des journalistes dans la recherche, la mise en forme, la transmission, la diffusion et le commentaire des nouvelles et de l’information, et dans la description des Ă©vĂ©nements, sur quelque support que ce soit. Respecter les faits et le droit que le public a de les connaĂźtre constitue le devoir primordial d’ Ă  ce devoir le/la journaliste dĂ©fendra, en tout temps, les principes de libertĂ© dans la collecte et la publication honnĂȘtes des informations, ainsi que le droit Ă  un commentaire et Ă  une critique Ă©quitables. Il/elle veillera Ă  distinguer clairement l’information du commentaire et de la journaliste ne rapportera que des faits dont il/elle connaĂźt l’origine, ne supprimera pas d’informations essentielles et ne falsifiera pas de documents. Il/elle sera prudent dans l’utilisation des propos et documents publiĂ©s sur les mĂ©dias journaliste n’utilisera pas de mĂ©thodes dĂ©loyales pour obtenir des informations, des images, des documents et des donnĂ©es. Il/elle fera toujours Ă©tat de sa qualitĂ© de journaliste et s’interdira de recourir Ă  des enregistrements cachĂ©s d’images et de sons, sauf si le recueil d’informations d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral s’avĂšre manifestement impossible pour lui/elle en pareil cas. Il/elle revendiquera le libre accĂšs Ă  toutes les sources d’information et le droit d’enquĂȘter librement sur tous les faits d’intĂ©rĂȘt notion d’urgence ou d’immĂ©diatetĂ© dans la diffusion de l’information ne prĂ©vaudra pas sur la vĂ©rification des faits, des sources et/ou l’offre de rĂ©plique aux personnes mises en journaliste s’efforcera par tous les moyens de rectifier de maniĂšre rapide, explicite, complĂšte et visible toute erreur ou information publiĂ©e qui s’avĂšre journaliste gardera le secret professionnel concernant la source des informations obtenues journaliste respectera la vie privĂ©e des personnes. Il/elle respectera la dignitĂ© des personnes citĂ©es et/ou reprĂ©sentĂ©es et informera les personnes interrogĂ©es que leurs propos et documents sont destinĂ©s Ă  ĂȘtre publiĂ©s. Il/elle fera preuve d’une attention particuliĂšre Ă  l’égard des personnes interrogĂ©es journaliste veillera Ă  ce que la diffusion d’une information ou d’une opinion ne contribue pas Ă  nourrir la haine ou les prĂ©jugĂ©s et fera son possible pour Ă©viter de faciliter la propagation de discriminations fondĂ©es sur l’origine gĂ©ographique, raciale, sociale ou ethnique, le genre, les mƓurs sexuelles, la langue, le handicap, la religion et les opinions journaliste considĂ©rera comme fautes professionnelles graves le plagiat, la distorsion des faits, la calomnie, la mĂ©disance, la diffamation, les accusations sans journaliste s’interdira de se comporter en auxiliaire de police ou d’autres services de sĂ©curitĂ©. Il/elle ne sera tenu de remettre Ă  ces services que des Ă©lĂ©ments d’information rendus publics dans un journaliste fera preuve de confraternitĂ© et de solidaritĂ© Ă  l’égard de ses consoeurs et de ses confrĂšres, sans renoncer pour la cause Ă  sa libertĂ© d’investigation, d’information, de critique, de commentaire, de satire et de choix journaliste n’usera pas de la libertĂ© de la presse dans une intention intĂ©ressĂ©e, et s’interdira de recevoir un quelconque avantage en raison de la diffusion ou de la non-diffusion d’une information. Il/elle Ă©vitera – ou mettra fin Ă  – toute situation pouvant le conduire Ă  un conflit d’intĂ©rĂȘts dans l’exercice de son mĂ©tier. Il/elle Ă©vitera toute confusion entre son activitĂ© et celle de publicitaire ou de propagandiste. Il/elle s’interdira toute forme de dĂ©lit d’initiĂ© et de manipulation des journaliste ne prendra Ă  l’égard d’aucun interlocuteur un engagement susceptible de mettre son indĂ©pendance en danger. Il/elle respectera toutefois les modalitĂ©s de diffusion qu’il/elle a acceptĂ©es librement, comme l’off », l’anonymat, ou l’embargo, pourvu que ces engagements soient clairs et journaliste digne de ce nom se fait un devoir d’observer strictement les principes Ă©noncĂ©s ci-dessus. Il/elle ne pourra ĂȘtre contraint-e Ă  accomplir un acte professionnel ou Ă  exprimer une opinion qui serait contraire Ă  sa conviction et/ou sa conscience le droit connu de chaque pays, le/la journaliste n’acceptera, en matiĂšre d’honneur professionnel, que la juridiction d’instances d’autorĂ©gulation indĂ©pendantes, ouvertes au public, Ă  l’exclusion de toute intrusion gouvernementale ou autre.
CHARTEDE MÉDIATION DE LA PROTECTION SOCIALE (CTIP) MĂ©diation de la consommation, art. L.611-1 et suivants du code de la consommation 1. Le Conseil d’administration paritaire du CTIP, dĂ©signĂ© par les organisations syndicales signataires de la dĂ©cision des partenaires sociaux du 4 novembre 20041, procĂšde Ă  la dĂ©signation du mĂ©diateur de la protection sociale par un
Charte de mĂ©diation de la consommation MĂ©diation de la consommation & Patrimoine PrĂ©ambule En date du 21 mai 2013, le parlement europĂ©en et le conseil votaient une directive relative au rĂšglement extra judiciaire des litiges de consommation et un rĂšglement pour la rĂ©solution en ligne de ces litiges. La directive a Ă©tĂ© transposĂ©e en France par l’ordonnance n° 2015 1033 du 20 aoĂ»t 2015 et deux dĂ©crets des 30 octobre et 7 dĂ©cembre 2015. Ces textes sont intĂ©grĂ©s au sein des articles L611-1 et suivants et et suivants du code de la Consommation. Les principales obligations d’une entitĂ© de mĂ©diation de la consommation au regard du code dela consommation L’entitĂ© de mĂ©diation est dĂ©signĂ©e pour 3 ans minimum, renouvelable avec l’accord de la Commission d’Evaluation et de ContrĂŽle de la MĂ©diation de consommation CECMC. Elle doit ĂȘtre rĂ©fĂ©rencĂ©e par la CECMC en fonction notamment des critĂšres de compĂ©tence et d’indĂ©pendance mentionnĂ©s aux articles et suivants du code de la consommation. Elle doit ĂȘtre accessible aux consommateurs et doit pouvoir ĂȘtre saisie en ligne et par courrier. Son inscription sur la liste de la Commission europĂ©enne lui vaut d’ĂȘtre reliĂ©e Ă  la plateforme europĂ©enne de rĂšglement en ligne des litiges de la consommation. La plateforme europĂ©enne de rĂ©solutions de litiges en ligne RLL est accessible depuis le 15 fĂ©vrier 2016 Ă  l’adresse suivante https// L’entitĂ© de mĂ©diation doit informer le consommateur de l’irrecevabilitĂ© de son dossier dans les 3 semaines Ă  compter de la rĂ©ception de celui-ci. L’issue de la mĂ©diation doit intervenir dans un dĂ©lai de 90 jours Ă  compter de la notification aux parties de sa saisine. Le processus de mĂ©diation doit respecter les dispositions mentionnĂ©es dans le code de la consommation. PrĂ©sentation de MCP MCP est une entitĂ© de mĂ©diation de la consommation agréée par la commission d’évaluation et de contrĂŽle de la mĂ©diation de la consommation CECMC La structure de dĂ©part est composĂ©e d’un gĂ©rant qui assume Ă©galement la fonction de mĂ©diateur. En cas d’un nombre important de demandes de mĂ©diations, d’autres mĂ©diateurs, personnes physiques, seront recrutĂ©s au sein de MCP. Dans cette nouvelle configuration, un responsable mĂ©diation sera dĂ©signĂ©. C’est ce responsable qui rĂ©ceptionnera les saisines et les rĂ©partira auprĂšs des mĂ©diateurs, personnes physiques. Les mĂ©diateurs, personnes physiques, de MCP s’engagent Ă  respecter les exigences du code la consommation en matiĂšre de mĂ©diation de la consommation. Article 1. Champ de la mĂ©diation de consommation La mĂ©diation des litiges de la consommation s’applique aux litiges contractuels nationaux ou transfrontaliers entre un consommateur et un professionnel portant sur l’exĂ©cution d’un contrat de vente ou de fourniture de services. On entend par consommateur, toute personne physique qui agit Ă  des fins qui n’entrent pas dans le cadre de son activitĂ© commerciale, industrielle, artisanale, libĂ©rale ou agricole article prĂ©liminaire du code de la consommation. On entend par professionnel, toute personne physique ou morale, publique ou privĂ©e qui agit Ă  des fins qui entrent dans le cadre de son activitĂ© commerciale, industrielle, artisanale, libĂ©rale ou agricole article prĂ©liminaire du code de la consommation. La mĂ©diation de la consommation est mise en Ɠuvre Ă  la demande du consommateur. N’entrent pas dans son champ de compĂ©tence les litiges entre professionnels, les rĂ©clamations portĂ©es par le consommateur auprĂšs du service clientĂšle du professionnel, les nĂ©gociations directes entre le consommateur et le professionnel, les tentatives de conciliation ou de mĂ©diation ordonnĂ©es par un tribunal saisi du litige de consommation, les procĂ©dures introduites par un professionnel contre un consommateur Ne sont pas considĂ©rĂ©s comme des litiges de consommation les litiges visant les services d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral non Ă©conomique, les prestataires publics de l’enseignement supĂ©rieur et les services de santĂ© fournis par des professionnels de la santĂ© aux patients pour Ă©valuer, maintenir ou rĂ©tablir leur Ă©tat de santĂ©, y compris la prescription , l’administration et la fourniture de mĂ©dicaments et de dispositifs mĂ©dicaux. Article 2. Le mĂ©diateur, personne physique DĂ©signation Les mĂ©diateurs, personnes physiques, appartenant Ă  l’entitĂ© de mĂ©diation de la consommation MCP sont tous formĂ©s Ă  la mĂ©diation et disposent de bonnes connaissances juridiques, notamment en matiĂšre de consommation. Pour chaque mandat d’une durĂ©e de trois ans confiĂ©, dans le cadre d’une convention, par un professionnel, MCP dĂ©signe un ou plusieurs mĂ©diateurs et soumet leurs noms pour validation Ă  la CECMC, elle lui communique Ă©galement tout document permettant d’attester de leur compĂ©tence et de leur indĂ©pendance par rapport au professionnel concernĂ©. L’entitĂ© de mĂ©diation MCP ne peut ĂȘtre rĂ©voquĂ©e le temps de la durĂ©e de la convention sauf cas de force majeure. Le mĂ©diateur, personne physique, aide les parties Ă  rechercher une solution nĂ©gociĂ©e Ă  leur diffĂ©rend. Le mĂ©diateur en charge du dossier de mĂ©diation proposera, Ă  dĂ©faut d’accord amiable entre les parties, une solution pour rĂ©gler le litige conformĂ©ment aux rĂšgles reprises Ă  l’article 3 de la prĂ©sente charte. CompĂ©tence et efficacitĂ© Le mĂ©diateur, personne physique, est dĂ©signĂ© au regard de sa formation Ă  la mĂ©diation et de ses compĂ©tences juridiques notamment en droit de la consommation pour rendre des propositions de solution en droit comme en Ă©quitĂ©. Il s’engage Ă  actualiser rĂ©guliĂšrement ses connaissances. ImpartialitĂ© et indĂ©pendance Le MĂ©diateur, personne physique, s’oblige Ă  ne pas prendre parti ni privilĂ©gier l’une ou l’autre des parties en mĂ©diation. Il s’interdit d’accepter une mĂ©diation avec de personnes avec lesquelles il a des liens d’ordre privĂ©, professionnel, Ă©conomique, de conseil ou d’autre. L’entitĂ© de mĂ©diation de la consommation MCP et le mĂ©diateur, personne physique, s’engagent Ă  signaler Ă  la Commission d’Évaluation et de ContrĂŽle de la MĂ©diation de la consommation tout dossier susceptible de crĂ©er une situation de conflit d’intĂ©rĂȘt ainsi que tout changement de statut ou de profession qui interviendrait postĂ©rieurement Ă  son agrĂ©ment par la CECMC. Le MĂ©diateur, personne physique, s’engage au surplus, s’il est avocat, Ă  ne pas prendre comme client, que ce soit dans son activitĂ© de conseil ou en vue d’une procĂ©dure, le professionnel ou le consommateur qui aurait fait l’objet d’une mĂ©diation et ce, pendant la durĂ©e de son mandat et deux ans postĂ©rieurement Ă  celui-ci. Le mĂ©diateur, personne physique, exerce sa mission au sein de l’entitĂ© MCP en toute indĂ©pendance et ne reçoit aucune instruction de qui que ce soit. Si au cours du processus de mĂ©diation, le mĂ©diateur constate l’existence d’un Ă©lĂ©ment de nature Ă  mettre en cause son indĂ©pendance et/ou son impartialitĂ© ou sa neutralitĂ© ou sa disponibilitĂ©, il en informe les parties. Sur accord Ă©crit de celles-ci, il poursuit sa mission. Dans le cas contraire, il suspend la mĂ©diation. Le responsable mĂ©diation de MCP procĂšde alors au remplacement de ce mĂ©diateur si les parties le demandent ConfidentialitĂ© Le mĂ©diateur est soumis Ă  une obligation de confidentialitĂ©. Il ne divulgue ni ne transmet Ă  quiconque le contenu des entretiens ni aucune information recueillie dans le cadre de la mĂ©diation. Cette obligation existe Ă©galement pour le responsable mĂ©diation de MCP. Aucune des propositions de solution que le mĂ©diateur est amenĂ© Ă  rendre ne peut ĂȘtre portĂ©e Ă  la connaissance de tiers au diffĂ©rend en cause. Ainsi, les parties, le mĂ©diateur et toute personne assistant Ă  la mĂ©diation y compris tout co-mĂ©diateur ou mĂ©diateur en formation sont tenus Ă  la plus stricte confidentialitĂ©. Aucune constatation, dĂ©claration ou proposition faite au cours de la mĂ©diation ne peut ĂȘtre utilisĂ©e ultĂ©rieurement, mĂȘme en Justice, sauf accord exprĂšs et Ă©crit des parties. Article 3. Le processus de mĂ©diation de la consommation Saisine de MCP L’entitĂ© de mĂ©diation de la consommation MCP est saisie par le consommateur. Il existe deux maniĂšres de dĂ©poser une demande de mĂ©diation Soit en ligne sur Soit par voie postale MĂ©diation de la Consommation & Patrimoine 12 square Desnouettes 75015 Paris Le consommateur indique les informations suivantes Ses coordonnĂ©es complĂštes nom et prĂ©nom Ses informations de contact tĂ©lĂ©phone et/ou adresse mail, adresse postale La nature de la demande L’exposĂ© et la description de son litige, Toutes les piĂšces et documents factuels utiles Ă  la comprĂ©hension et Ă  l’analyse du dossier mĂ©diateur Les Ă©changes intervenus avec l’entreprise attestant d’une tentative de rĂ©solution du litige directement auprĂšs du professionnel concernĂ© ; Ses attentes concernant l’action du mĂ©diateur et la solution qu’il envisage. En cas de reprĂ©sentation par un tiers telle une association de consommateurs ou un avocat, la procuration dĂ©livrĂ©e Ă  celui-ci. RĂ©ception de la saisine Une fois saisi par le consommateur, le responsable mĂ©diation de MCP vĂ©rifie que le litige concerne un professionnel qui a dĂ©signĂ© MCP comme entitĂ© agréée de mĂ©diation de la consommation. Le responsable mĂ©diation envoie alors pour traitement le dossier au mĂ©diateur, personne physique, agréé par la CECMC pour intervenir dans le cadre de la convention signĂ©e avec le professionnel concernĂ©. Le mĂ©diateur, personne physique, signe un document indiquant qu’il n’est pas en situation de conflit d’intĂ©rĂȘt conformĂ©ment Ă  l’article du code de la consommation. Examen de la recevabilitĂ© du dossier Elle est effectuĂ©e par le mĂ©diateur, personne physique, dĂ©signĂ©. Le mĂ©diateur vĂ©rifiera dans un premier temps si les conditions de recevabilitĂ© du dossier sont remplies, c’est-Ă -dire Le consommateur justifie avoir au prĂ©alable tentĂ© de rĂ©soudre son litige auprĂšs du professionnel par une rĂ©clamation Ă©crite selon les modalitĂ©s prĂ©vues le cas Ă©chĂ©ant dans le contrat; Le litige n’a pas Ă©tĂ© prĂ©cĂ©demment examinĂ© ou n’est pas en cours d’examen par un autre mĂ©diateur ou devant un tribunal; La demande n’est pas manifestement infondĂ©e ou abusive; Le consommateur a introduit sa demande dans un dĂ©lai infĂ©rieur Ă  un an Ă  compter de sa rĂ©clamation Ă©crite auprĂšs du professionnel ; Le litige entre dans le champ de compĂ©tence de MCP c’est-Ă -dire si le litige concerne un professionnel avec lequel MCP a signĂ© une convention. Si la demande est recevable Le mĂ©diateur, personne physique, en charge du dossier confirme la recevabilitĂ© de la demande de mĂ©diation auprĂšs du consommateur et du professionnel concernĂ© avec copie au responsable mĂ©diation de MCP, par voie Ă©lectronique ou courrier simple, dans les trois semaines de la rĂ©ception du dossier par MCP. Le courrier devra Ă©galement prĂ©ciser que l’issue de la mĂ©diation interviendra au plus tard dans un dĂ©lai de 90 jours Ă  compter de la date de la notification de la saisine et que, en cas de litige complexe, ce dĂ©lai peut ĂȘtre prolongĂ© Ă  tout moment. En cas de prolongation du dĂ©lai, les parties en sont informĂ©es immĂ©diatement la rĂ©ponse apportĂ©e par le mĂ©diateur pourra ĂȘtre diffĂ©rente de celle rendue par un juge; Ă  tout moment, les parties peuvent se retirer du processus de mĂ©diation de la consommation. Le mĂ©diateur prĂ©cise dans le courrier envoyĂ© au professionnel le niveau anticipĂ© de difficultĂ© du dossier conformĂ©ment Ă  l’article 2. Cela informera ce dernier du barĂšme qui sera appliquĂ©. L’absence de rĂ©ponse du professionnel dans les huit jours de l’envoi du courrier vaut refus d’entrer dans le processus de mĂ©diation. Si la demande n’est pas recevable En cas de non recevabilitĂ© de sa demande, le consommateur est informĂ© par le mĂ©diateur, dans un dĂ©lai de trois semaines Ă  compter de la rĂ©ception de son dossier, du rejet de sa demande de mĂ©diation et des raisons de l’irrecevabilitĂ©. En cas d’absence de recours prĂ©alable du consommateur auprĂšs du professionnel, le mĂ©diateur pourra adresser au professionnel le dossier du consommateur aprĂšs avoir informĂ© le consommateur de cette transmission sauf avis contraire de sa part formulĂ© dans un dĂ©lai de 10 jours. DĂ©roulement mĂ©diation La mĂ©diation se dĂ©roulera selon les dispositions des articles et suivants ainsi que et suivants du code de la consommation. Le mĂ©diateur rappelle aux parties que la mĂ©diation des litiges de consommation est soumise Ă  l’obligation de confidentialitĂ©. Le mĂ©diateur apprĂ©cie le type de mĂ©diation qu’il utilisera, notamment selon les modalitĂ©s suivantes MĂ©diations simples dossiers ne demandant pas une Ă©tude longue par le mĂ©diateur, ni de recherches complĂ©mentaires, ni nĂ©cessitant des contacts tĂ©lĂ©phoniques de deux heures au total avec les parties, rĂ©daction d’une proposition de mĂ©diation si nĂ©cessaire. MĂ©diations complexes dossiers demandant une Ă©tude approfondie du mĂ©diateur et/ou de nombreux Ă©changes avec les parties, rĂ©daction d’une proposition de mĂ©diation si nĂ©cessaire. MĂ©diations en prĂ©sentiel Etude approfondie, prise de contact avec les parties, organisation de rĂ©unions de mĂ©diations en prĂ©sence des parties, rĂ©daction d’une proposition de mĂ©diation si nĂ©cessaire. A l’issue de la mĂ©diation et, conformĂ©ment Ă  l’article R 612-4 du code de la consommation, Ă  dĂ©faut d’accord amiable entre les parties, le mĂ©diateur, personne physique, fera connaitre Ă  celles-ci la solution qu’il propose pour rĂ©gler le litige, par courrier simple ou par voie Ă©lectronique, et leur rappelle que les parties sont libres d’accepter ou de refuser cette solution ; la participation Ă  la mĂ©diation n’exclut pas la possibilitĂ© d’un recours devant une juridiction ; la solution proposĂ©e par le mĂ©diateur peut ĂȘtre diffĂ©rente de la dĂ©cision qui serait rendue par un juge; Le mĂ©diateur prĂ©cisera Ă©galement les effets juridiques de l’acceptation ou du refus de la proposition de solution et le dĂ©lai dans lequel les parties devront se dĂ©cider. La solution proposĂ©e est une solution personnalisĂ©e qui sera adaptĂ©e Ă  chaque litige particulier. Les parties disposent d’un dĂ©lai d’un mois pour accepter ou refuser la proposition de solution du MĂ©diateur personne physique. L’absence de rĂ©ponse dans ce dĂ©lai Ă©quivaut Ă  un refus. Le mĂ©diateur, personne physique, informe les parties de cette rĂšgle dans le courrier de notification de sa proposition et met Ă  leur disposition un formulaire permettant une acceptation expresse de la solution proposĂ©e. ConformĂ©ment Ă  l’article R 612-5 du code de la consommation, le processus de mĂ©diation a une durĂ©e maximum de quatre-vingt-dix jours Ă  compter de la date de la notification de la saisine. Le dĂ©lai de quatre-vingt-dix jours peut ĂȘtre prolongĂ© Ă  l’initiative du mĂ©diateur en cas de litige complexe. Il en avertit dans ce cas immĂ©diatement les parties. Article 4. Suivi de la mĂ©diation et archivage du dossier Le responsable mĂ©diation veille au respect du dĂ©lai de trois semaines pour informer le consommateur en cas d’irrecevabilitĂ© de sa demande de mĂ©diation et du dĂ©lai de de quatre-vingt-dix pour aboutir Ă  l’issue de la mĂ©diation sauf prolongation en cas de dossier complexe et tient Ă  jour un calendrier. Sans nouvelle du mĂ©diateur en charge du dossier 10 jours avant l’expiration du dĂ©lai de 90 jours, il contacte le mĂ©diateur et lui demande l’état d’avancement du dossier. Le mĂ©diateur, personne physique, en charge du dossier peut acter les acceptations ou refus dans un constat de clĂŽture de mĂ©diation qui est adressĂ© aux parties. Il sera informĂ© de toute difficultĂ© dans la mise en Ɠuvre de la solution approuvĂ©e par les parties. Si les parties souhaitent rĂ©diger un protocole d’accord, cette dĂ©marche relĂšve de leur seule initiative et engage leur propre responsabilitĂ©. La rĂ©daction d’un tel document intervient aprĂšs l’achĂšvement de la mission du mĂ©diateur qui ne peut, en consĂ©quence, y participer. L’archivage des dossiers de saisine et des dossiers de mĂ©diation sera pris en charge par MCP. Les dossiers seront conservĂ©s pendant 2 ans sauf disposition contraire des textes. Article 5. Langue Les rĂ©clamations sont reçues et traitĂ©es pour le moment en langue française. Article 6. Frais et honoraires de la mĂ©diation La mĂ©diation est gratuite pour le consommateur les frais Ă©tant supportĂ©s en intĂ©gralitĂ© par le professionnel. Toutefois, si le consommateur souhaite se faire assister par un conseil avocat, expert, association de consommateurs 
, les frais demeurent Ă  sa charge. En cas de demande conjointe d’un expert, les frais d’expertise peuvent ĂȘtre partagĂ©s entre les parties. Les frais d’honoraires de la mĂ©diation de la consommation sont fixĂ©s en fonction du barĂšme arrĂȘtĂ© entre le professionnel et MCP dans le cadre de la convention signĂ©e. Les honoraires de mĂ©diation ne sont pas fonction du rĂ©sultat de la mĂ©diation et sont entiĂšrement dĂ©terminĂ©s dans un document Ă©crit selon des modalitĂ©s conventionnellement fixĂ©es avec le professionnel. Article 7. Facturation A l’issue de la prestation de mĂ©diation , une facture est adressĂ©e au professionnel conformĂ©ment Ă  son accord et selon les modalitĂ©s prĂ©vues par la convention d’adhĂ©sion. Le dĂ©lai de rĂšglement de cette facture est fixĂ© Ă  compter de l’exĂ©cution achevĂ©e de la prestation de mĂ©diation et conformĂ©ment aux dĂ©lais lĂ©gaux . Article 8. Tenue des statistiques Le responsable mĂ©diation MCP introduit dans l’outil informatique de MCP les donnĂ©es nĂ©cessaires Ă  l’élaboration du rapport requis par l’article R. 614-2 du code de la consommation Ă  savoir Le nombre de litiges dont MCP a Ă©tĂ© saisie et leur objet Les questions les plus frĂ©quemment rencontrĂ©es dans les litiges qui sont soumis Ă  MCP et ses recommandations afin de les Ă©viter La proportion de litiges non traitĂ©s par MCP et l’évaluation en pourcentage des diffĂ©rents motifs de refus ; Le pourcentage des mĂ©diations interrompues et les causes principales de cette interruption ; La durĂ©e moyenne nĂ©cessaire Ă  la rĂ©solution des litiges ; Le pourcentage des mĂ©diations qui sont exĂ©cutĂ©es ; Article 9. Etablissement d’un rapport Tous les ans, MCP Ă©tablira un rapport annuel d’activitĂ© et le publiera sur son site. Elle transmettra Ă  la CECMC les informations nĂ©cessaires Ă  l’évaluation de son activitĂ©, et ce, au moins tous les deux ans ou Ă  la demande de cette instance. Ces informations comprennent au minimum, outre celles figurant Ă  l’article 8 ci-dessus, une description des formations suivies par les mĂ©diateurs de la consommation en matiĂšre de mĂ©diation et une Ă©valuation de l’efficacitĂ© de la mĂ©diation et des moyens envisageables pour amĂ©liorer ses rĂ©sultats. Article 10. Mise en place d’un site internet MCP a mis en place un site internet consacrĂ© Ă  la mĂ©diation et fournissant un accĂšs direct aux informations relatives au processus de mĂ©diation de la consommation. Ce site permet aux consommateurs de dĂ©poser en ligne une demande de mĂ©diation accompagnĂ©e des documents justificatifs. Les consommateurs conservent nĂ©anmoins la possibilitĂ© de recourir Ă  la mĂ©diation de la consommation par voie postale 12 square Desnouettes 75015 Paris . MCP fournit sur son site un lien Ă©lectronique vers la plateforme europĂ©enne de rĂ©solution en ligne des litiges prĂ©vue par le rĂšglement UE n°524/2013 du 21 mai Ă  jour du 7 septembre 2021 En2020, le cabinet e-care a Ă©tĂ© auditĂ© sur son accompagnement en matiĂšre de CIR et de CII. Le 6 juillet dernier, nous avons intĂ©grĂ© la liste des cabinets de conseil rĂ©fĂ©rencĂ©s par la MĂ©diation des Entreprises. /1.0 Le processus de rĂ©fĂ©rencement Nous avons initiĂ© les dĂ©marches en septembre 2019 mais la crise sanitaire a e-care rĂ©fĂ©rencĂ© cabinet de
1 Charte de mĂ©diation du e-commerce de la FEVAD – Octobre 2017 Charte de la mĂ©diation du e-commerce de la FEVAD mise Ă  jour en octobre 2017 PrĂ©ambule Aujourd’hui prĂšs de trois français sur quatre achĂštent sur internet, au-delĂ  des transactions Ă  distance habituelles, via un ordinateur, une connexion en magasin, un mobile, un dispositif nomade tablette, etc. ou encore un Ă©cran de tĂ©lĂ©vision connectĂ©. Le dĂ©veloppement des achats sur internet et son nouveau contexte concurrentiel justifient le renforcement de la confiance. Cela s’inscrit ainsi dans la poursuite de la volontĂ© de la FEVAD, créée en 1957, qui est d’élaborer et d’assurer les meilleures conditions Ă©thiques d’exercice de la Profession, gage de satisfaction pour la clientĂšle. En 2012, pour complĂ©ter et moderniser son service de traitement, dĂ©jĂ  existant, des litiges entre un consommateur et une sociĂ©tĂ© adhĂ©rente, la FĂ©dĂ©ration a ainsi dĂ©cidĂ© d’ajouter Ă  la pratique professionnelle et Ă  son Code de dĂ©ontologie un dispositif de mĂ©diation du e-commerce. Au-delĂ  des commandes gĂ©nĂ©rĂ©es via Internet, il a Ă©galement Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© d’appliquer le dispositif de mĂ©diation du e-commerce Ă  l’ensemble des transactions rĂ©alisĂ©es Ă  distance, quel que soit le mĂ©dia de transaction utilisĂ© tĂ©lĂ©phone, catalogue, document Ă©crit, annonce presse, etc.. Cette mĂ©diation est Ă  la disposition des clients et des entreprises. Elle a vocation, aprĂšs que les relations des consommateurs avec les services client des entreprises - dont il souhaite renforcer l’efficacitĂ© - auront Ă©tĂ© Ă  leur terme, Ă  rechercher une solution amiable aux conflits rĂ©siduels, comme alternative aux Ă©ventuels recours judiciaires longs et parfois coĂ»teux. Depuis 2015, la mĂ©diation du MĂ©diateur du e-commerce de la FEVAD a Ă©voluĂ© et s’appuie dĂ©sormais sur l’ensemble des dispositions nationales lĂ©gislatives et rĂ©glementaires telles qu’issues de l’Ordonnance du 20 aoĂ»t 2015 et du dĂ©cret d’application du 30 octobre 2015, transposant la directive europĂ©enne du 21 mai 2013. Elle respecte, par ailleurs, le rĂšglement europĂ©en du 21 mai 2013 directement applicables en France depuis le 1er janvier 2016. En outre, sont pris en compte les rĂšgles dĂ©ontologiques actuelles de la Profession. Sans seuil et d’accĂšs gratuit pour les clients consommateurs, le MĂ©diateur du e-commerce de la FEVAD se place dans le droit fil de l’écoute et du nouveau dialogue interactif avec eux, dans l’esprit et la lettre des recommandations des Pouvoirs Publics français et europĂ©ens. Cette mĂ©diation, innovante pour le secteur, est compĂ©tente pour les litiges de consommation impliquant les commerçants adhĂ©rents de la FEVAD qui vendent Ă  distance aux consommateurs. Elle pourra s’appliquer Ă©galement Ă  toute entreprise membre qui, ayant fait prĂ©alablement la demande, 2 Charte de mĂ©diation du e-commerce de la FEVAD – Octobre 2017 souhaiterait proposer Ă©galement cette mĂ©diation aux consommateurs qui rencontrent un litige de consommateur Ă  la suite d’un achat dans un de leurs magasins physiques. Les consommateurs et les entreprises, souhaitant recourir au MĂ©diateur du e-commerce de la FEVAD et s’engageant dans un processus de rĂšglement amiable des diffĂ©rends, sont tenus de respecter un certain nombre de rĂšgles pour le bon dĂ©roulement de la mĂ©diation. Ces rĂšgles Ă  respecter sont, notamment, issues de la Loi et de la dĂ©ontologie du secteur de la vente Ă  distance De son cĂŽtĂ©, le MĂ©diateur du e-commerce de la FEVAD a mis en place une information adĂ©quate sur le site afin d’informer les consommateurs et les entreprises de la rĂ©glementation en vigueur et des diffĂ©rentes Ă©tapes Ă  accomplir lorsqu’ils sont confrontĂ©s Ă  un litige. Le MĂ©diateur du e-commerce de la FEVAD La saisine du MĂ©diateur se fait en langue française, ainsi que le processus de mĂ©diation. Lorsqu’un litige est recevable en mĂ©diation au regard des critĂšres Ă©tablis par la Loi, le dossier est pris en charge. PersonnalitĂ© reconnue dans le monde du e-commerce et de la vente Ă  distance, le MĂ©diateur est compĂ©tent, expĂ©rimentĂ©, impartial, indĂ©pendant de la FEVAD et intervient en Ă©quitĂ©, respectant ainsi les critĂšres inhĂ©rents Ă  tout MĂ©diateur. Ainsi, le MĂ©diateur du e-commerce, qui n’est ni juge, ni arbitre, mais a vocation Ă  rechercher et Ă  proposer aux parties concernĂ©es, une solution personnalisĂ©e qui pourrait les satisfaire. La solution proposĂ©e peut ĂȘtre diffĂ©rente d’une dĂ©cision judiciaire. Il respecte la confidentialitĂ© des Ă©changes et des solutions proposĂ©es. Il est le garant du bon dĂ©roulĂ© de la mĂ©diation qui doit s’effectuer dans le respect mutuel des parties en prĂ©sence. Il s’engage, Ă  rechercher un accord entre les parties dans un dĂ©lai de 90 jours Ă  rĂ©ception d’une saisine complĂšte et recevable. Les principes de base La mĂ©diation du e-commerce - s’appuie sur le corpus lĂ©gislatif, rĂ©glementaire et dĂ©ontologique du secteur en vigueur ; elle respecte ainsi les dispositions du Code de la consommation en matiĂšre de mĂ©diation de la consommation ; - ne peut intervenir qu’aprĂšs la fin du processus de traitement du litige auprĂšs de l’entreprise concernĂ©e ; - s’exerce exclusivement dans le champ d’exercice dĂ©crit ci-dessous. Processus volontaire, acceptĂ© par les Parties, la mĂ©diation suspend, en cas de la saisine par un client, durant l’intervention du MĂ©diateur, la prescription des recours judiciaires. Elle peut ĂȘtre interrompue Ă  tout moment, de la propre volontĂ© des Parties. 3 Charte de mĂ©diation du e-commerce de la FEVAD – Octobre 2017 Les Parties s’engagent Ă  respecter la stricte confidentialitĂ© des Ă©changes et de la solution proposĂ©e. Ceux-ci sont donc inopposables en justice. Le champ d’exercice Ne peuvent ĂȘtre pris en charge que les litiges entrant dans le champ d’exercice dĂ©taillĂ© ci-dessous. Ainsi, lorsqu’un consommateur rencontre un problĂšme avec une entreprise de vente Ă  distance, adhĂ©rente de la FEVAD, que ses dĂ©marches prĂ©alables auprĂšs de l’entreprise n’ont pu aboutir, il a la possibilitĂ©, quel que soit le montant du litige, de saisir gratuitement le MĂ©diateur du e-commerce. Il lui est accusĂ© rĂ©ception de sa demande de mĂ©diation. Le cas soumis Ă  la mĂ©diation sera ensuite examinĂ© afin de dĂ©terminer de sa recevabilitĂ©. Pour ĂȘtre recevable en mĂ©diation, le litige doit concerner - la vente entre un vendeur adhĂ©rent de la FEVAD et un consommateur, agissant Ă  des fins personnelles, tel que dĂ©fini par le code de la consommation ; - les contrats commandes formĂ©s Ă  distance, tels que dĂ©finis par le code de la consommation ; - la conformitĂ© Ă  l’offre produit, prix, promotion, 
 ; - la conformitĂ© Ă  la promesse dĂ©bit, livraison, retour, remboursement, 
 ; - le respect des garanties ; - les commandes livrĂ©es en France. et peut renvoyer, selon les accords en vigueur, vers les mĂ©diations spĂ©cialisĂ©es dans certains produits/services TĂ©lĂ©communications, Voyages, CrĂ©dit, Assurances
 ou vers les systĂšmes de mĂ©diation reconnus par l’Union europĂ©enne. Un accord est actuellement en vigueur avec le MĂ©diateur des Voyages et du Tourisme. Le MĂ©diateur du e-commerce de la FEVAD n’intervient pas sur des dossiers en cours ou sur lesquels ont dĂ©jĂ  statuĂ©, pour des points identiques, d’autres mĂ©diateurs de secteurs connexes. Il en est de mĂȘme si le litige fait l’objet d’une procĂ©dure judiciaire en cours ou a dĂ©jĂ  donnĂ© lieu Ă  une dĂ©cision judiciaire. Le MĂ©diateur du e-commerce de la FEVAD ne prend pas en charge les litiges de masse, c’est-Ă -dire lorsqu’un mĂȘme fait gĂ©nĂ©rateur a entraĂźnĂ© un seul et mĂȘme problĂšme auprĂšs de consommateurs qui se sont rĂ©unis afin de dĂ©fendre leurs droits collectivement. Une demande de mĂ©diation est traitĂ©e de maniĂšre unique et ne peut faire l’objet de contingence commune entre les consommateurs, ayant subi le mĂȘme prĂ©judice. Le MĂ©diateur du e-commerce de la FEVAD peut dĂ©cider de mettre fin au processus de mĂ©diation lorsque des faits concordants dĂ©montrent que la confidentialitĂ© des Ă©changes n’a pas Ă©tĂ© respectĂ©e, et en particulier, lorsque les Parties se sont exprimĂ©s dans des forums de discussion, sur les rĂ©seaux sociaux, etc. 4 Charte de mĂ©diation du e-commerce de la FEVAD – Octobre 2017 Enfin, les cas pour lesquels la demande de mĂ©diation est manifestement infondĂ©e ou abusive ne sont pas recevables. Les engagements des clients Une fois, le dossier pris en charge, le MĂ©diateur du e-commerce de la FEVAD va se rapprocher des deux Parties. Lors du processus de mĂ©diation, le client s’engage Ă  respecter formellement les rĂšgles suivantes 1. Contrat de vente commande effectivement conclu. Le client doit avoir passĂ© et payĂ© une commande auprĂšs du vendeur Ă  distance et rencontrĂ© ensuite un litige par rapport Ă  cette commande. 2. DĂ©marches prĂ©alables auprĂšs de l’entreprise. Le consommateur doit justifier, par tout document utile, avoir essayĂ© de trouver une solution directement avec l’entreprise avant de pouvoir saisir le MĂ©diateur du e-commerce. Il ne peut pas le saisir dans un dĂ©lai supĂ©rieur Ă  un an Ă  compter de sa rĂ©clamation Ă©crite auprĂšs de l’entreprise. 3. Bonne foi et respect mutuel Le client qui saisit le MĂ©diateur du e-commerce s’inscrit dans une demande de mĂ©diation fondĂ©e et non abusive. Il est respectueux, tout au long du processus de mĂ©diation, vis-Ă -vis du MĂ©diateur et de son Ă©quipe. Il ne doit pas tenir des propos diffamants ou injurieux qui vont Ă  l’encontre du principe de mĂ©diation reposant sur la bonne volontĂ© des parties et qui entraĂźneraient alors la fin de la mĂ©diation. 4. Information des solutions proposĂ©es et/ou mises en Ɠuvre par l’entreprise. Pour permettre au MĂ©diateur du e-commerce de la FEVAD de se faire une idĂ©e complĂšte du cas qui lui est soumis, le client lui transfĂšre tout document utile Ă  la bonne comprĂ©hension du litige. Il informe notamment le MĂ©diateur des propositions ou des solutions mises en Ɠuvre par l’entreprise. 5. Saisine une seule fois pour un mĂȘme dossier. Le client ne peut saisir qu’une seule fois le MĂ©diateur sur un mĂȘme litige. Le MĂ©diateur se rĂ©serve le droit de refuser la saisine si un autre mĂ©diateur a dĂ©jĂ  statuĂ© sur un mĂȘme dossier. 6. ConfidentialitĂ© pendant et aprĂšs la mĂ©diation. Le client s’engage Ă  ne pas divulguer les informations liĂ©es Ă  la rĂ©solution de son cas en mĂ©diation pendant et aprĂšs le processus. 7. Pas d’action judiciaire pendant la mĂ©diation. La mĂ©diation est un processus extrajudiciaire de rĂšglement des litiges. Si le client agit en justice, il peut tout Ă  fait le faire mais la mĂ©diation devra s’arrĂȘter. 5 Charte de mĂ©diation du e-commerce de la FEVAD – Octobre 2017 8. Transmission Ă©lectronique du dossier selon la forme demandĂ©e. Le client s’engage Ă  respecter la procĂ©dure de saisine en ligne du dispositif de mĂ©diation. 9. PossibilitĂ© de se faire reprĂ©senter par un avocat, de se faire assister par toute personne de son choix ou encore de faire appel Ă  un expert. Lors du processus de mĂ©diation, Ă  tout moment, le client peut faire appel Ă  un avocat ou Ă  toute personne de son choix. Il lui est Ă©galement possible de demander l’intervention d’un expert. Les frais inhĂ©rents Ă  l’intervention de ces personnes sont Ă  la charge du client. En cas de demande conjointe d’expertise, les frais sont partagĂ©s entre le client et l’entreprise. 10. LibertĂ© d’arrĂȘter le processus de mĂ©diation Ă  tout moment. La mĂ©diation est un processus volontaire, le client peut dĂ©cider Ă  tout moment de stopper le processus de rĂšglement amiable quand il le souhaite. 11. LibertĂ© d’accepter ou non la solution de mĂ©diation proposĂ©e. Le client est libre d’accepter ou de refuser la solution proposĂ©e afin de rĂ©soudre son litige avec le vendeur. Il doit faire part de sa rĂ©ponse dans les 10 jours Ă  compter de la solution de mĂ©diation proposĂ©e. Il est prĂ©cisĂ© que l’avis donnĂ© par le MĂ©diateur du e-commerce n’est pas un jugement ; la solution proposĂ©e peut donc ĂȘtre diffĂ©rente d’une dĂ©cision judiciaire. 12. CaractĂšre dĂ©finitif d’une mĂ©diation acceptĂ©e. Du fait de la libertĂ© Ă©voquĂ©e ci-dessus, une fois le compromis acceptĂ© par l’entreprise et le client, il n’est plus possible, sauf Ă  annuler la mĂ©diation, de revenir sur ce qui a Ă©tĂ© proposĂ© et acceptĂ© prĂ©alablement. Les engagements des entreprises 1. Information directe du dispositif et de l’adhĂ©sion. En adhĂ©rant Ă  la FEVAD, les entreprises ont accĂšs Ă  la mĂ©diation du MĂ©diateur, compĂ©tent en cas de litige avec un de leurs consommateurs. Elles informent les consommateurs via une mention, lisible, facilement accessible et disponible sur leur site internet, comme par exemple, dans leurs conditions gĂ©nĂ©rales de vente et, par ailleurs, lors leurs Ă©changes avec les consommateurs en cas de litige non rĂ©solu. 2. DĂ©signation d’un correspondant mĂ©diation. Pour faciliter le contact avec le MĂ©diateur du e-commerce de la FEVAD, l’entreprise dĂ©signe une personne habilitĂ©e Ă  Ă©changer et dialoguer tout au long du processus de mĂ©diation avec le MĂ©diateur. 3. Bonne foi sur le fond du dossier de mĂ©diation et respect mutuel. 6 Charte de mĂ©diation du e-commerce de la FEVAD – Octobre 2017 Pour le bon dĂ©roulement du processus amiable de rĂšglement des litiges, la bonne foi est un point essentiel que le professionnel doit respecter. Il ne doit pas tenir des propos diffamants ou injurieux qui vont Ă  l’encontre du principe de mĂ©diation reposant sur la bonne volontĂ© des parties et qui entraĂźneraient alors la fin de la mĂ©diation. 4. Suivi Ă©lectronique du dossier selon la forme demandĂ©e. Le professionnel s’engage Ă  utiliser les outils techniques mis Ă  sa disposition. 5. ConfidentialitĂ© pendant et aprĂšs la mĂ©diation. Le professionnel s’engage Ă  ne pas divulguer les informations liĂ©es Ă  la rĂ©solution de son cas en mĂ©diation pendant et aprĂšs le processus. 6. PossibilitĂ© de se faire reprĂ©senter par un avocat, de se faire assister par toute personne de son choix ou encore de faire appel Ă  un expert. Lors du processus de mĂ©diation, Ă  tout moment, le client peut faire appel Ă  un avocat ou Ă  toute personne de son choix. Il lui est Ă©galement possible de demander l’intervention d’un expert. Les frais inhĂ©rents Ă  l’intervention de ces personnes sont Ă  la charge du client. En cas de demande conjointe d’expertise, les frais sont partagĂ©s entre le client et l’entreprise. 7. Pas d’action judiciaire pendant la mĂ©diation. La mĂ©diation est un processus extrajudiciaire de rĂšglement des litiges. Si le professionnel agit en justice, il peut tout Ă  fait le faire mais la mĂ©diation devra s’arrĂȘter. 8. Libre d’arrĂȘter le processus de mĂ©diation Ă  tout moment, aprĂšs justification par Ă©crit. La mĂ©diation est un processus volontaire, le professionnel peut dĂ©cider Ă  tout moment de stopper le processus de rĂšglement amiable quand il le souhaite. Il est tenu toutefois de motiver par Ă©crit sa dĂ©cision. 9. Justification par Ă©crit du non suivi de la solution de mĂ©diation proposĂ©e. La solution de mĂ©diation proposĂ©e peut donc ĂȘtre diffĂ©rente d’une dĂ©cision judiciaire. La mĂ©diation est un processus volontaire, le professionnel peut dĂ©cider de ne pas accepter et de ne pas mettre en Ɠuvre la solution proposĂ©e. Il doit faire part de sa rĂ©ponse dans les 10 jours Ă  compter de la solution de mĂ©diation proposĂ©e. Il est tenu, par ailleurs, de motiver, au MĂ©diateur, par Ă©crit, sa dĂ©cision. 10. Participation au financement global du dispositif de mĂ©diation. En adhĂ©rant Ă  la FEVAD, le professionnel accĂšde au dispositif de mĂ©diation et Ă  un nombre de cas annuels pouvant ĂȘtre pris en charge par le service du MĂ©diateur du e-commerce de la FEVAD. Cela fait partie du coĂ»t de son adhĂ©sion. Au-delĂ  du nombre de cas annuels prĂ©vus dans l’adhĂ©sion, un coĂ»t forfaitaire par cas supplĂ©mentaire sera facturĂ© au professionnel. Le professionnel informe le consommateur de l’existence du dispositif de mĂ©diation compĂ©tent en cas de litige. Il communique au consommateur les coordonnĂ©es du MĂ©diateur. 7 Charte de mĂ©diation du e-commerce de la FEVAD – Octobre 2017 11. Prise en charge du coĂ»t forfaitaire par saisine. Pour les cas nĂ©cessitant un examen approfondi par le MĂ©diateur du e-commerce de la FEVAD, le professionnel sera facturĂ©, en surplus de l’adhĂ©sion Ă  la FEVAD qui prĂ©voit l’accĂšs au service, d’un coĂ»t forfaitaire par dossier. Information gĂ©nĂ©rale Chaque annĂ©e, le MĂ©diateur du e-commerce de la FEVAD publie son Rapport relatant l’activitĂ© annuelle du service de mĂ©diation. Nous offrons Livraisonofferte Garantie10 ans Bijouxsur mesure PaiementsĂ©curisĂ© Service clientĂ  votre Ă©coute Certificatd'authenticitĂ© MiseĂ  taille Gravuregratuite Paiement enplusieurs fois

MĂ©diationSociale et Cursus de professionnalisation DĂ©partement CarriĂšres Sociales de L’ IUT2 UniversitĂ© Pierre MendĂšs France - Grenoble RenĂ©e-France BENOIT. A l’origine de la MĂ©diation Sociale. QUI SONT LES TRAVAILLEURS SOCIAUX ?. Les plus anciens : Assistants sociaux (1938)

Outre les rĂšgles du Code de la consommation articles Ă  et Ă  qui encadrent la mĂ©diation, les parties doivent adhĂ©rer Ă  la charte de la mĂ©diation qui en reprend les principaux Ă©lĂ©ments de façon 1 - OBJET DE LA CHARTELa prĂ©sente charte est adressĂ©e Ă  toute personne qui saisit le MĂ©diateur. Ses dispositions, auxquelles les parties doivent se soumettre, encadrent le processus de 2 - LE MEDIATEUREn application de l’article L. 621-19 du Code monĂ©taire et financier, le MĂ©diateur de l’AutoritĂ© des marchĂ©s financiers AMF, MĂ©diateur public de la consommation en matiĂšre financiĂšre, est nommĂ©, au vu de ses compĂ©tences, par le PrĂ©sident de l’AMF aprĂšs avis du CollĂšge, pour une durĂ©e de 3 ans renouvelable. Il accomplit sa mission de mĂ©diation Ă  l'Ă©gard des consommateurs dans les conditions prĂ©vues au titre 1er du livre VI du Code de la 3 - CHAMP DE COMPETENCELe MĂ©diateur peut ĂȘtre saisi par tout intĂ©ressĂ©, personne physique ou morale, d’un diffĂ©rend Ă  caractĂšre individuel en matiĂšre financiĂšre, relevant de la compĂ©tence de l’AMF. En revanche il n’est pas compĂ©tent en matiĂšre bancaire, de fiscalitĂ© et d’ application de l’article du Code de la consommation, Le MĂ©diateur n’est pas habilitĂ© Ă  intervenir lorsque le consommateur ne justifie pas avoir tentĂ©, au prĂ©alable, de rĂ©soudre son litige directement auprĂšs du professionnel par une rĂ©clamation Ă©critele litige a Ă©tĂ© examinĂ© par un autre MĂ©diateur ou par un tribunalle consommateur a introduit sa demande auprĂšs du MĂ©diateur dans un dĂ©lai supĂ©rieur Ă  un an Ă  compter de sa rĂ©clamation Ă©crite auprĂšs du 4 - PRINCIPES APPLICABLESIndĂ©pendanceAu sein de l’AMF, autoritĂ© publique indĂ©pendante, le MĂ©diateur dispose de moyens suffisants et d’une Ă©quipe dĂ©diĂ©e Ă  l’exercice de son activitĂ©. Il bĂ©nĂ©ficie d’un budget MĂ©diateur Ă©tudie les dossiers au vu des positions respectives des parties en toute neutralitĂ©. Il ne peut recevoir d’instructions sur les dossiers individuels dont il a la en mĂ©diation repose sur une dĂ©marche volontaire des deux parties, et celles-ci ont la possibilitĂ© de se retirer du processus de mĂ©diation Ă  tout MĂ©diateur et son Ă©quipe, ainsi que les parties, sont tenus Ă  la plus stricte confidentialitĂ©. Les Ă©changes intervenus au cours du processus de mĂ©diation ne peuvent ĂȘtre produits ni invoquĂ©s devant les frais, ni honoraires ne sont dus par les parties au du dĂ©lai de prescriptionLa saisine du MĂ©diateur suspend la prescription de l’action civile et administrative Ă  compter du jour oĂč le MĂ©diateur est saisi ; celle-ci court Ă  nouveau pour une durĂ©e qui ne saurait ĂȘtre infĂ©rieure Ă  six mois lorsque le MĂ©diateur dĂ©clare la mĂ©diation MĂ©diateur prĂ©sente au CollĂšge de l’AMF un rapport annuel dans lequel il Ă©tablit le bilan de son activitĂ©. Ce rapport est rendu 5 - DEROULEMENT DU PROCESSUS DE MEDIATIONInstructionLe MĂ©diateur analyse et confronte les arguments des parties. L’instruction se fait par Ă©crit mais le MĂ©diateur peut, s’il le juge utile, entendre chaque partie sĂ©parĂ©ment ou parties peuvent saisir le MĂ©diateur sans devoir faire appel Ă  un avocat. Toutefois, elles peuvent se faire reprĂ©senter ou assister par un tiers de leur choix Ă  tous les stades du processus de du MĂ©diateur est rendu dans un dĂ©lai de 90 jours Ă  compter du moment oĂč tous les Ă©lĂ©ments utiles ont Ă©tĂ© communiquĂ©s au MĂ©diateur par l’ensemble des parties. Ce dĂ©lai peut ĂȘtre prolongĂ© par le MĂ©diateur en cas de complexitĂ© du du MĂ©diateur et accord des partiesA l’issue du processus, le MĂ©diateur rend un avis motivĂ© en droit et en Ă©quitĂ©. La procĂ©dure de mĂ©diation prend fin par l’émission de cet avis ou par le dĂ©sistement de l’une des parties peuvent refuser ou accepter de suivre l’avis du MĂ©diateur qui, le cas Ă©chĂ©ant, veillera Ă  l’exĂ©cution de l’accord.
QuellesrÚgles encadrent la médiation ? Outre les rÚgles du Code de la consommation (articles L.611 à L.616 et R.612 à R.616) qui encadrent la médiation, les parties doivent adhérer à la charte de la médiation qui en reprend
1Depuis la naissance de la mĂ©diation sociale Ă  la fin des annĂ©es quatre-vingt, malgrĂ© les nombreux travaux qui ont accompagnĂ© son dĂ©veloppement rĂ©fĂ©rentiels mĂ©tiers, principes et charte de dĂ©ontologie, guide d’évaluation de l’utilitĂ© sociale, mesure des coĂ»ts Ă©vitĂ©s, etc., force est de constater que le mĂ©tier n’est toujours pas reconnu pleinement. 2Certes il existe depuis 2012 deux fiches du code ROME les fiches K1204 MĂ©diation sociale et facilitation de la vie en sociĂ©tĂ© », et K1205 Information et mĂ©diation sociale ». Cela reprĂ©sente une avancĂ©e importante mais qui n’a pas Ă©tĂ© suffisante pour enclencher un processus de crĂ©ation de postes de mĂ©diateurs sociaux, en particulier pour intervenir dans les administrations publiques. Alors que dans les entreprises privĂ©es dĂ©lĂ©gataires de service public, nombreux Ă©taient les appels d’offres pour la crĂ©ation de services de mĂ©diation sociale pour lesquels les structures employeurs se retrouvaient en concurrence avec des entreprises de sĂ©curité  3Aussi, pour les protagonistes de la dĂ©marche d’élaboration de la norme, en aucun cas il ne s’agissait de rigidifier des pratiques qui ont fait la preuve de leur pertinence et dont l’intĂ©rĂȘt rĂ©side le plus souvent dans leur inventivitĂ©, leur facultĂ© d’adaptation
 [mais] de rĂ©pondre Ă  une demande largement exprimĂ©e d’élaborer une norme volontaire qui offre une sĂ©rie de points de repĂšre aux intervenants pour guider leurs pratiques, Ă  leurs employeurs, ainsi qu’aux pouvoirs publics » [3]. 4Les diffĂ©rents partenaires publics et privĂ©s qui font appel aux rĂ©seaux de la mĂ©diation ont suivi la dĂ©marche avec attention, en confirmant leur intĂ©rĂȘt de voir se professionnaliser des pratiques qu’ils sollicitent depuis longtemps, chacun dans leur domaine d’intervention. En effet, n’est pas mĂ©diateur qui veut. Ce mĂ©tier porte des exigences. Vouloir la reconnaissance de ce mĂ©tier imposait donc de dĂ©fendre ces exigences. Les objectifs de la normalisation 5Les objectifs d’élaboration de cette norme Ă©taient de fournir des documents de rĂ©fĂ©rence Ă©laborĂ©s de maniĂšre consensuelle par toutes les parties intĂ©ressĂ©es, portant sur des rĂšgles, des caractĂ©ristiques, des recommandations ou des exemples de bonnes pratiques, relatives Ă  des produits, Ă  des services, Ă  des mĂ©thodes, Ă  des processus ou Ă  des organisations » Afnor normalisation, dĂ©cret 2009-697, article 1. 6Quatre enjeux et objectifs ont donc Ă©tĂ© identifiĂ©s 7 faire reconnaĂźtre le mĂ©tier et les actions de la mĂ©diation sociale ; permettre une reconnaissance du professionnalisme des organismes de mĂ©diation ; renforcer la lĂ©gitimitĂ© des structures de mĂ©diation sociale ; favoriser le dĂ©veloppement des actions de mĂ©diation sociale. 8Il s’agissait tout d’abord de conforter l’action des mĂ©diateurs sociaux pour sortir de la prĂ©caritĂ© actuelle en leur assurant une vĂ©ritable reconnaissance professionnelle, le cadre de leur intervention et donc de leur gouvernance. D’autant que la mĂ©diation sociale constitue un secteur en plein dĂ©veloppement, pouvant gĂ©nĂ©rer un nombre important d’emplois dans la pĂ©riode Ă  venir. 9Aussi, Ă©tait-il nĂ©cessaire de rĂ©affirmer l’unitĂ© de la mĂ©diation. En fixant un cadre, la norme expĂ©rimentale contribue Ă  une harmonisation des pratiques et Ă  la structuration de l’identitĂ© professionnelle tout en accompagnant son dĂ©veloppement sur de nouveaux territoires et de nouveaux champs des politiques publiques. Loin de figer les pratiques, elle doit au contraire accompagner leur capacitĂ© d’innovation et leur facultĂ© d’adaptation dans le respect des principes professionnels et dĂ©ontologiques qui rĂ©gissent le mĂ©tier. 10La coopĂ©ration des diffĂ©rents rĂ©seaux dans l’élaboration de cette norme Ă©tait de ce fait particuliĂšrement pertinente et rĂ©pondait au besoin de clarification sur la dĂ©finition du statut, du mĂ©tier, des conditions d’exercice du mĂ©diateur social et de son articulation avec les autres intervenants sociaux et Ă©ducatifs. Un processus d’élaboration complexe 11Si les objectifs d’élaboration de la norme semblaient partagĂ©s, l’élaboration elle-mĂȘme s’est avĂ©rĂ©e plus complexe, faite d’avancĂ©es et de reculs, tant les cultures professionnelles – sous-tendues par un vocabulaire toujours spĂ©cialisĂ© – peuvent faire obstacle Ă  la comprĂ©hension rĂ©ciproque. Sans parler des intĂ©rĂȘts contradictoires entre tous les participants qui peuvent se retrouver en concurrence d’intervention sur un mĂȘme territoire. 12Mais, accepter de s’engager dans ce processus d’élaboration de la norme, c’était accepter un principe d’accord gĂ©nĂ©ral caractĂ©risĂ© par l’absence d’opposition ferme » [4]. Cela signifiait que tous les points de vue Ă©taient recevables, devaient ĂȘtre analysĂ©s, argumentĂ©s en vue d’un rapprochement des positions divergentes. Bien Ă©videmment, cette recherche du consensus n’impliquait pas nĂ©cessairement l’unanimitĂ© mais devait lever les oppositions fermes » [5]. La prĂ©sidence de la commission de normalisation par le CGET et le SG-CIPD [6] et son animation par l’Afnor ont Ă©tĂ©, de ce point de vue, particuliĂšrement aidantes. Si les reprĂ©sentants de l’État tĂ©moignaient d’une certaine impartialitĂ© bienveillante, l’Afnor apportait ses compĂ©tences en matiĂšre de normalisation et permettait d’avancer sans rupture vers des accords nĂ©gociĂ©s. Les avancĂ©es de la norme 13La norme a Ă©tĂ© officialisĂ©e le 13 dĂ©cembre 2016. Qu’apporte-t-elle de nouveau aux opĂ©rateurs de la mĂ©diation sociale ? D’une certaine maniĂšre, elle n’apporte rien qui n’était pas dĂ©jĂ  connu des uns ou des autres. Sa nouveautĂ© rĂ©side essentiellement dans l’accord de tous les acteurs de la mĂ©diation sociale autour de quelques Ă©lĂ©ments clĂ©s constitutifs d’un mĂ©tier sa dĂ©finition, son cadre dĂ©ontologique, ses rĂ©fĂ©rentiels d’activitĂ©, les formations nĂ©cessaires et son rĂ©fĂ©rentiel d’évaluation. 14C’est tout d’abord une dĂ©finition commune rĂ©affirmĂ©e. La mĂ©diation sociale est un processus de crĂ©ation et de rĂ©paration du lien social et de rĂšglement des conflits de la vie quotidienne, dans lequel un tiers impartial et indĂ©pendant tente, Ă  travers l’organisation d’échanges entre les personnes ou les institutions, de les aider Ă  amĂ©liorer une relation ou de rĂ©gler un conflit qui les oppose ». Cette dĂ©finition, issue du sĂ©minaire europĂ©en organisĂ© par la DĂ©lĂ©gation interministĂ©rielle Ă  la ville en 2000 Ă  CrĂ©teil, a bien sĂ»r fait l’objet de dĂ©bat. La mĂ©diation n’intervient-elle que dans les situations de conflit ? Oui, si l’on s’accorde sur le fait que le non-accĂšs aux droits est potentiellement source de conflits. Aussi, tous les participants Ă  l’élaboration de la norme ont dĂ©cidĂ© de garder cette dĂ©finition en l’état. 15Au-delĂ  de celle-ci, la norme a retenu les deux principes fondateurs de la mĂ©diation sociale 16 Aller vers » l’usager, l’habitant qui n’arrive plus Ă  faire les dĂ©marches nĂ©cessaires, mĂȘme pour faire valoir un droit lĂ©gitime, ou encore qui abandonne quand la gestion d’un conflit nĂ©cessite d’affronter la rĂ©alitĂ©. L’aller vers ne signifie pas seulement une dĂ©marche physique, mais bien plus une dĂ©marche d’accueil de la personne dans sa singularitĂ©. Faire avec » les personnes et non Ă  leur place car seules leur autonomie et leur responsabilisation trouvent les solutions durables aux problĂšmes. Des principes dĂ©ontologiques affirmĂ©s 17La norme a ensuite prĂ©cisĂ© les principes dĂ©ontologiques de la mĂ©diation sociale. Rappelons que la dĂ©ontologie rassemble les rĂšgles de conduite d’une profession. Les principes dĂ©ontologiques ont donc pour objet de prĂ©ciser le cadre et les limites de l’intervention des mĂ©diateurs sociaux. 18Ils Ă©vitent ainsi des prises de positions personnelles, une exigence particuliĂšrement importante dans ces mĂ©tiers de la proximitĂ© oĂč, parfois, la juste distance avec la personne accueillie n’est pas facile Ă  tenir. Comment rĂ©agir face Ă  une mĂšre isolĂ©e et son bĂ©bĂ© sans hĂ©bergement ? Comment nouer des contacts avec les jeunes, et notamment ceux qui sont en forte rupture avec les institutions
 sans ĂȘtre vus comme complices » des jeunes dans le quartier ? Rappelons-nous les emplois-jeunes positionnĂ©s sur des postes de mĂ©diateurs dans l’espace public et qui, par manque de formation et parfois d’encadrement, se sont retrouvĂ©s en situation d’échec tout en jetant les premiĂšres bases de ce mĂ©tier en devenir. 19C’est toute l’importance des principes dĂ©ontologiques qui se structurent autour de deux axes 20 d’une part, les principes qui garantissent le processus de mĂ©diation sociale le libre consentement et la participation des parties prenantes, l’indĂ©pendance du mĂ©diateur par rapport aux protagonistes et l’absence de pouvoir institutionnel, la discrĂ©tion et la confidentialitĂ© ; d’autre part, les principes qui garantissent la posture de mĂ©diateur social la position de tiers, l’impartialitĂ© et la bonne proximitĂ©, la responsabilisation et l’autonomie des personnes en mĂ©diation sociale. Les modalitĂ©s d’intervention 21L’élĂ©ment nouveau de cette norme rĂ©side sans doute dans la dĂ©finition des modalitĂ©s d’intervention des mĂ©diateurs sociaux et des diffĂ©rentes phases de mise en Ɠuvre d’une mĂ©diation. Jusqu’alors, il Ă©tait plus fait rĂ©fĂ©rence aux activitĂ©s du mĂ©diateur social, liĂ©es Ă  son secteur d’intervention les transports, l’espace public, l’intermĂ©diation culturelle, ce qui pouvait interroger l’unitĂ© de la mĂ©diation sociale. 22Parler des modalitĂ©s d’intervention, dĂ©finir les diffĂ©rentes phases d’une mĂ©diation, c’est affirmer que la mĂ©diatrice sociale et culturelle met en Ɠuvre les mĂȘmes gestes professionnels que le mĂ©diateur dans l’espace public ou dans les transports organiser les Ă©changes entre les personnes elles-mĂȘmes individu ou groupe ou entre les personnes et les institutions ; travailler sur les points de tension ou d’incomprĂ©hension qui pourraient Ă©voluer vers des situations conflictuelles ; Ă©tablir les passerelles nĂ©cessaires pour aider, individuellement ou collectivement, les personnes Ă  mieux comprendre et s’approprier leur environnement ; crĂ©er les conditions du dialogue entre les habitants et les institutions
 23Toute cette partie de la norme de la mĂ©diation sociale fait Ă©cho aux propos des participants aux journĂ©es rĂ©gionales organisĂ©es par les quatre rĂ©seaux afin que leurs adhĂ©rents puissent exprimer leurs remarques au fur et Ă  mesure de son Ă©laboration. Ils rappelaient notamment que le mĂ©diateur n’attend pas forcĂ©ment d’ĂȘtre sollicitĂ© pour mener Ă  bien ses missions. Il peut faire la dĂ©marche d’aller lui-mĂȘme en avant des sollicitations tout en veillant au consentement des personnes Ă  entrer dans le processus de mĂ©diation » [7]. L’invitation Ă  la mĂ©diation est la premiĂšre phase du processus, Ă©tape de mise en confiance des parties prenantes, Ă©tape essentielle pour crĂ©er les conditions nĂ©cessaires Ă  la recherche de solutions acceptables par chacune. Le mĂ©diateur cherche Ă  rĂ©tablir une communication entre les diffĂ©rentes parties concernĂ©es dans l’optique de faire Ă©merger une solution qui convienne Ă  l’ensemble des personnes » [8]. AprĂšs la norme, le choix de la certification 24Une norme n’a d’existence opĂ©rationnelle que par les organismes qui la mettent en Ɠuvre parce qu’ils ont demandĂ© Ă  ĂȘtre certifiĂ©s. Cette certification, confiĂ©e Ă  l’Afnor, atteste que les structures ont des pratiques conformes aux exigences de la norme. 25À cette fin, le rĂ©fĂ©rentiel de certification, Ă©laborĂ© par l’ensemble des acteurs de la mĂ©diation sociale, reprend toutes les composantes de la norme, les dĂ©cline en obligations, et liste les Ă©lĂ©ments de preuve statuts, contrats de travail, plannings, organigrammes, outils de suivi, etc. Ă  partir desquels l’auditeur fera son Ă©valuation. L’objectif de la certification n’est pas le zĂ©ro dĂ©faut », mais bien de s’assurer de la capacitĂ© de la structure Ă  s’amĂ©liorer. Elle est ainsi une garantie de qualitĂ© pour les partenaires et les commanditaires de la mĂ©diation sociale. 26La norme, derniĂšre Ă©tape de la reconnaissance du mĂ©tier de mĂ©diateur social ? En tous les cas, une avancĂ©e qui atteste de la professionnalisation de la mĂ©diation sociale. Notes [1] LaFĂ©dĂ© est le nouveau nom de la FĂ©dĂ©ration des associations de mĂ©diation sociale et culturelle d’Île-de-France, créée en 2011. [2] L’État, des collectivitĂ©s locales, des rĂ©seaux de la mĂ©diation sociale, des formateurs de mĂ©diateurs sociaux, un centre de ressources pour la politique de la ville, etc. [3] Introduction de la norme mĂ©diation sociale, Afnor, 2016. [4] Document de travail d’Afnor normalisation, 24 juin 2015. [5] Idem. [6] CGET Commissariat gĂ©nĂ©ral Ă  l’égalitĂ© des territoires. SG-CIPD SecrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral du comitĂ© interministĂ©riel de prĂ©vention de la dĂ©linquance. [7] Pour la crĂ©ation d’une Norme Afnor de la mĂ©diation sociale. Valorisation des journĂ©es rĂ©gionales d’information et d’échanges, FACE, France MĂ©diation, LaFĂ©dĂ©, UNPIMMS, 2016. [8] Idem.
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